
Septembre Ardent, Festival Metek – Telegraphe à Toulon – 20h30
>> Toulon
Septembre Ardent est le récit onirique d’un personnage en quête de sa propre histoire, dialogue entre un homme à la mémoire défaillante et une femme sibylline, miroir déformé d’une figure familière. Dans un décor de fin du monde dans lequel les promesses d’un éternel progrès n’ont pas été tenues, Septembre Ardent navigue entre textures organiques, analogiques et modulaires, éclats de transes et de musiques instrumentales, chansons et poésies en français et en arabe portées par les voix singulières de Nosfell et de Donia Berriri.
« D’où je viens, les routes n’ont ni début, ni fin, elles s’effritent de village en désert. D’où je viens, la poussière est si dense que les paupières se figent. D’où je viens, les pauvres croient que la richesse les attend de l’autre côté de la mer. D’où je viens, ceux qui n’ont rien t’offrent leur tout. D’où je viens, on n’est pas bercé d’illusions, on s’y noie. D’où je viens, les uns prient dans l’attente des autres. D’où je viens, on ne reste pas. La route est longue à faire crever les rêves. »