Alambic, Le cocktail musical festif.
18.07 – Festival de Néoules
Entre reggae, musique cubaine, blues et ska, les musiciens du groupe Alambic mettent en valeur des paroles drôles et décalées. Miguel, le parolier et chanteur, y raconte ses peines, ses mauvais choix, ses rencontres formidables, ses voyages et ses galères. Ils seront sur sur la scène du festival de Néoules le 18 juillet 2019 !
Votre groupe Alambic est tout jeune, comment est né le projet ?
Nous avions déjà, avec la plupart de mes acolytes, un groupe de reggae : Higher. Nous avions beaucoup tourné, dans la France entière. On aimait beaucoup ça. En parallèle, j’écrivais des textes qui se rapprochaient plus de la chanson française, avec de l’humour, plus ouverts que dans le reggae. Nous avons décidé de changer de projet et de créer un autre groupe, plus centré sur la chanson française. Mon frère est à la batterie, les frangins Dam et Flo à la guitare et à la basse, Julien au clavier et Sylvain, notre nouvelle recrue, est trompettiste.
On sent un sens de la formule et des thèmes qui peuvent se rapprocher du rap, notamment du rappeur Orelsan…
Carrément ! Je suis un grand fan d’Orelsan. J’aime beaucoup raconter la médiocrité, mes failles, mes défauts, mes vices, tout ce qui me tire vers le bas et en faire des chansons avec une connotation assez humoristique. Je le fais instinctivement. Dès que je suis en galère, j’écris. Et ça Orelsan le fait très bien.
On vous attend sur la scène du Festival de Néoules le 18 juillet…
Oui ! Le Festival de Néoules c’est la plus grosse date que l’on a cette année. Nous allons faire un set au millimètre près pour ce festival. On va « alambiquer »
tout ça quoi ! Nous allons jouer les meilleurs morceaux et tout donner sur scène. Il y aura de l’humour, de la fête, du reggae, du cubain, du blues, du funk… Ça va vraiment être fun !
Vous allez interpréter votre nouveau morceau « Premier des derniers » qui parle de la société de compétition…
Complètement. J’ai essayé depuis que je suis petit d’être le premier de la classe, de pouvoir être médecin ou pilote de ligne, d’être le meilleur au foot, partout quoi ! Et j’ai toujours eu cette déception de ne pas y arriver et de me prendre un NON en pleine figure. Cette chanson parle de la médiocrité qui me suit. Quitte à être le dernier, pourquoi pas être le premier des derniers ! Le prendre cool, vivre sa vie comme ça et ne pas se la gâcher avec cet esprit de compétition.
Stellie Poirrier
Ttithistoir’…
Une amie à moi est allée au Kirghizistan il y a quelques temps. Un beau jour, elle discutait avec la patronne d’un bar. Elle s’est rendue compte qu’elle était française et qu’en plus elle venait d’un village tout près du notre ! Elle connaissait nos chansons et proposa que l’on vienne faire des concerts là-bas. C’est pour ça que du 13 au 20 mai 2019, nous jouerons dans ce pays assez WTF qui est le Kirghizistan !