Alambic – Premiers des derniers

Initialement programmés au festival de notre partenaire Beligh Guezah, Couleurs Urbaines, nous avions hâte de les retrouver sur scène. Nous espérons pouvoir le faire très vite. Entre reggae, musique cubaine, blues et ska, les musiciens du groupe Alambic mettent en valeur des paroles drôles et décalées. Après un passage au festival de Néoules et une tournée au Kirghizistan et au Kazakhstan, ils sortent leur album « Le premier des derniers ». Miguel, le parolier et chanteur, y raconte ses peines, ses mauvais choix, ses rencontres formidables, ses voyages et ses galères.

Quel sens as-tu voulu donner à cet album en le nommant “Le premier des derniers” ?

Cet album c’est une photographie de notre vie. C’est l’histoire des loosers que nous sommes, notre vie à six. C’est une histoire d’amitié : on a formé le groupe Alambic il y a deux ans, l’album c’est le fruit de cette aventure. On y aborde des thèmes qui peuvent sembler noir, comme l’infidélité, des voyages foireux où on dort à même le sol… mais on les prend justement avec notre décalage, notre humour pour sortir du drame social et en faire notre musique !

Comment composez-vous ?

Le principe, c’est de distiller les inspirations qu’on a sur le moment, tous les six, pour sortir ces morceaux de l’Alambic ! On a une manière de composer assez simple : j’écris les textes, on pose une base mélodique avec mon frère qui est le batteur, mais aussi un bon guitariste. Ensuite on se rejoint tous les six et on travaille les morceaux en commun. On écoute tous beaucoup de musiques avec des styles différents. Julien au clavier c’est le mec qui va apporter la touche cubaine et salsa. On a Damien, qui est super solide en reggae, en funk…

Les autres membres influencent-ils ton écriture ?

Oui, dans les aventures qu’on vit. Il apportent leur regards, il y a pas de langues de bois chez nous. Au début d’Alambic, j’ai écrit pas mal de chansons, il y en a beaucoup qui ont été avortées, parce qu’on voulait créer une ligne artistique cohérente et droite. Des fois, les paroles été trop extrêmes, je me laissais emporter un peu comme Didier Super (rires), et les autres n’hésitent pas à le dire et on en discute. Enfin, on est tellement ensemble tout le temps, les scènes de vie que je décris, c’est des trucs qu’on a vécu ensemble.

Comment s’est passé la tournée au Kirghizistan et au Kazakhstan ?

C’était la folie ! On est parti dix jours, on a booké trois dates. Avant de commencer les concerts on a fait un trek à cheval de deux jours dans les montagnes et dormit dans des yourtes c’était incroyable. On été à trois milles mètres d’altitude, certains d’entre nous n’avaient jamais fait de cheval de leur vie. Puis, les concerts étaient incroyables, les salles étaient pleines, le public été très très chaud ! Ils n’ont pas l’habitude de voir des concerts «occidentaux», c’était un peu l’événement là bas. Il y avait une énergie incroyable. On a même eu une demande en mariage en plein live, et elle a dit oui ! Ce qui était fou, c’était le fait que les gens n’avaient aucune idée de ce que je racontais, tous nos morceaux sont francophones. C’est là qu’on voit que la musique est internationale, elle passe partout.

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