Antonia Vai – Lilith’s Rib, female power.

Lilith’s Rib – Dimanche 14 novembre
Le Telegraphe – Toulon

Pour leur première Grând-Messe, baptisée SHEELA-NA-GIG, l’équipe du Telegraphe a choisi de faire venir un groupe électro hongrois « Lilith’s Rib », composé d’une DJ, d’une chanteuse et d’une flutiste. Trois femmes donc, pour un set dont vous vous souviendrez longtemps.

Parlez-nous des membres du groupe…
Nous sommes trois filles : DJ Patajana, la flutiste Fanni Zahár, et je chante. Nous nous sommes rencontrées à Budapest, où nous avons commencé ce projet récemment. Mais nous nous connaissons depuis longtemps. Patajana fait de la techno assez mélodique, avec des beats qui ont énormément de caractère. On trouve de la flûte dans de nombreux styles musicaux, hip-hop, jazz, mais peu dans la techno. Moi, je suis beaucoup dans le songwriting, le storytelling…

Pourquoi faire un album entier autour du personnage de Lilith ?
L’histoire biblique nous dit que la femme est sortie de la côte d’Adam. Mais certains disent aussi qu’Eve n’était pas la première femme d’Adam. Et s’il existait une nouvelle race, qui serait sortie de la côte de Lilith, sa première femme ? Bien sûr, cela se rapporte à l’émancipation de la femme, à l’éveil des femmes (le titre de l’album serait « Lilith est réveillée » en français ndlr). Également au fait que nous sommes trois femmes et à l’énergie spéciale qui est créée par cela.

De la flûte sur de la techno, c’est peu commun…
Oui, cela fait partie de la curiosité que l’on avait. En général on voit des sets DJ, ou du live. Mais on voulait lancer un défi au public, et improviser beaucoup. Et on improvise bien ensemble, la flûte et moi, c’est très dynamique. La flûte peut être très aérienne, rêveuse, mais aussi très rythmique. J’étais curieuse de voir cette combinaison de techno, parfois assez agressive, dans laquelle s’immisce cette flûte, puis mes paroles. C’est très différent de mes autres projets, ça m’intéresse beaucoup.

Vous faites une techno entêtante, transcendantale et dansante, comment avez-vous créé cet album et quels sentiments voulez-vous éveiller ?
Quand on joue en live, le but est de danser tout en créant une connexion avec les gens. Nous voulons que ce soit une célébration. Tout le monde est en train de danser, et au bon moment, on amène les gens vers quelque chose de très intime. Nous voulons que quelque chose se passe. Qu’est-ce que le public nous rend quand on improvise ? J’adore l’électro, et j’adore les dance parties ! Nous avons la liberté d’explorer tous ensemble. L’album a été créé pendant la crise du Corona, alors que nous étions dans trois parties du monde différentes. Patajana nous a envoyé les beats, j’ai rajouté les textes, et Fanni la flute, et on a mis tout ça ensemble en se renvoyant des choses. Ainsi, nous avons pu créer un voyage d’une heure et demi.

Comment va se passer le set ?
Vous pourrez écouter une partie de notre album, mais principalement de la musique que vous n’entendrez qu’à ce moment-là, pour créer une expérience unique. Nous avons joué dans de nombreux festivals underground, mais jamais en France, nous avons hâte de venir.

Fabrice Lo Piccolo

Novembre 2021

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