ANTONIO VILLEROY – De retour à Sanary

Petit Galli – Le 14 octobre

Le chanteur et compositeur brésilien Antonio Villeroy sort son quinzième album “Banquete”. Il a choisi le Théâtre Galli de Sanary-sur-mer, pour le début de sa dix-neuvième tournée européenne…

Pourquoi avoir choisi le Théâtre Galli pour faire le début de votre tournée européenne ?

Sanary m’a accueilli lors de ma première tournée en 1994. Et à partir de cette année-là, je suis constamment retourné dans cette ville, où j’ai également coproduit le Brasil Festival, qui a été le plus grand festival de musique brésilienne en Europe entre 1998 et 2006. J’ai donc une affection particulière pour la ville et je pense que c’est le cadre idéal pour commencer la nouvelle tournée européenne ne !

Vous êtes un visiteurs fréquent du Var, quel est votre relation avec ce département ?

J’adore le Var, j’ai passé une quinzaine d’étés dans la région. J’ai découvert les beautés de la Méditerranée, sa gastronomie et j’ai fait mon baptême de plongée dans l’école d’un des fils de Jacques Cousteau. Mais aussi j’ai tissé des liens très forts, quasi fraternels, avec beaucoup de personnes de la région. De plus, j’y ai créé un public pour ma musique. J’ai l’impression que je vais encore passer de belles saisons dans le Var avec ma famille.

Que réservez-vous à votre public pour ce concert ?

Dans ce nouveau spectacle, je vous présente les chansons de mon album, la plupart encore méconnues du public français. Mais je chanterai aussi quelques chansons des albums précédents et des chansons qui sont déjà connues dans la région, mais que je n’ai jamais enregistrées, parmi elles : “L’été c’est moi”, qui fait un jeu de mots avec la célèbre phrase de Louis XIV , et que j’ai composé en hommage à Sanary pour décrire ma relation d’amour et d’amitié avec les gens de la région.

A treize ans vous recevez votre première guitare, est-ce que c’est ce qui vous a amené à faire de la musique ?

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai eu une relation forte avec la musique et la littérature. Ma mère était avocate et maître de philosophie. Mon père était aussi avocat, mais il avait un talent naturel pour la musique : il composait ses propres chansons, chantait et s’accompagnait au piano, à la guitare et à l’accordéon. Dans notre maison, il y avait un poste, où l’on pouvait entendre des classiques, de la musique brésilienne, de jazz, des tangos argentins et de la musique typique de notre région, au sud du Brésil et c’est dans cet environnement riche en art que j’ai évolué. Quand j’ai eu ma première guitare, mon objectif, plus que de chanter des chansons déjà connues, est devenu de créer les miennes.

Comment définiriez-vous votre style de musique et comment composez-vous ?

Ma musique a un ADN brésilien, influencée par de grands maîtres tels que Tom Jobim, João Gilberto, Vinicius de Morais, Chico Buarque, Gilberto Gil et Caetano Veloso, entre autres grands artistes. Petit à petit, j’ai développé mon propre style, en essayant d’exprimer mes idées et mes sentiments les plus profonds. En même temps, je suis devenu l’un des compositeurs brésiliens les plus enregistrés par d’autres artistes, avec environ trois-cents chansons enregistrées par plus de cent rente artistes de différentes nationalités, comme Seu Jorge, Ana Carolina, Maria Bethânia, Gal Costa et des Américains comme John Legend et Jesse Harris et des Italiens comme Mario Biondi, Chiara Civello…

Narjes Ben Hamouda

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