Armelle lave son linge sale en famille

« Quelle famille ! » – le 09-03 – Salle Gérard Philipe – La Garde

 

Le public l’a découverte dans Caméra Café en 2001. Depuis elle a joué dans de nombreux films à succès dont les Visiteurs 2, a fait de la télé, du théâtre. Cette année elle revient et part en tournée avec une nouvelle version d’un classique du théâtre de boulevard : « Quelle famille », de Francis Joffo, où elle donne la réplique à Jean-Pierre Castaldi, et qu’elle jouera à La Garde.

 

Qu’est-ce qui vous a attirée dans ce rôle de mère de famille surmenée que tout le monde sollicite ?
C’est un rôle très drôle et j’aime la comédie. Et puis au niveau de l’âge, c’était le seul rôle que je pouvais jouer ! (rires) Non, on me l’a proposé, et j’ai accepté avec plaisir. C’est aussi super de jouer avec quelqu’un comme Jean-Pierre Castaldi. Il nous fait partager son expérience, il raconte un tas d’histoires, il a fait beaucoup de choses, du théâtre, du cinéma, il a joué aux Etats-Unis. C’est très précieux. II partage ce qu’il a connu. Pour les jeunes qui sont dans la pièce, c’est fabuleux de recevoir les récits de deux générations au-dessus. Quand on fait ce métier et que cela se passe bien, on est heureux. Encore plus en tournée car le public aime que l’on aille à sa rencontre. Faire rire les gens c’est magique.

C’est un plaisir particulier de jouer dans un classique de théâtre de Boulevard ?
Oui, on doit honorer un style, c’est un genre très précis. C’est comme un chanteur lyrique, ou d’opérette. C’est très codé et il faut comprendre les codes. On joue très haut, il faut arriver à donner une certaine dose d’énergie, tout en restant très sincère. Les entrées des personnages sont importantes aussi. Nous avons monté la pièce exactement dans l’esprit « Au Théâtre ce soir. »
Qu’est ce qui fait le succès de cette pièce en particulier, alors qu’il existe des dizaines de pièces de boulevard ?
Ce qui plait beaucoup au public c’est que c’est très drôle et très touchant à la fois. Il y a de l’affect, ce n’est pas que drôle. La pièce touche tout le monde. Il y a un supplément d’âme.

Comment arrive-t-on à s’approprier un rôle qui a été joué maintes fois ?
Je ne connaissais pas la pièce. Pour mon travail, je découvre, je vois ce que ça m’inspire, avec le ventre. Un acteur est comme un instrument de musique : chaque acteur est un instrument différent. Pour moi ça ne sert pas à grand-chose d’aller voir ce que d’autres ont fait. D’autant que’on ne joue pas à la même époque. Moi, je vois ce que je peux faire avec ce que j’ai, ma façon de bouger, mon corps, ma façon de parler. Et au théâtre on renvoie ce que l’on a reçu, on se renvoie la balle les uns les autres, c’est l’énergie de l’ensemble qui crée la pièce.

Vous avez fait de la télévision, du cinéma, du théâtre, de la publicité, avez-vous un exercice favori ? Et une envie que vous n’auriez pas encore réalisée ?
J’ai de la chance car j’ai fait beaucoup de choses différentes, j’ai même chanté dans un Opéra. J’aimerais beaucoup faire du doublage, ça m’amuserait. J’ai une grande admiration pour Micheline Dax, qui a d’ailleurs joué cette pièce. Elle m’inspire beaucoup et elle a fait des doublages extraordinaires. J’ai la chance d’avoir fait beaucoup de choses et passer de l’un à l’autre est amusant. Le théâtre c’est particulier, c’est la noblesse de ce métier, car on est au milieu du public.

 

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