Aurélien Durier – Les mystères de la création.

Hors-série Cinéma en Liberté – Du 18 au  20 août à La Tour Royale à Toulon

Peintre et graphiste, Aurélien a réalisé pour la seconde fois l’affiche du festival. Il sera doublement présent à la Tour Royale cette année, à travers une exposition de ses œuvres et des croquis du public faits sur le vif.

 

Tu as de nouveau réalisé l’affiche du festival cette année. Peux-tu nous en parler ?
C’est toujours un processus mystérieux pour moi, je ne sais jamais vraiment comment j’arrive au résultat final. Pour l’affiche de cette année, j’ai souhaité incorporer la Tour Royale, puis j’ai créé un monstre géant avec une tête de caméra, ce qui lui donne un côté fantastique. C’est un hommage au cinéma des années 70 avec ses robots géants ou ses monstres comme Godzilla. Ensuite, je me suis laissé emporter par mon imagination.

Tu vas intervenir pendant le festival. Que vas-tu faire exactement ?
Je ne suis pas encore sûr de ce que je vais faire précisément, le but est de réaliser des portraits du public, sur place, pendant les soirées. Ce seront de petites interventions, un peu comme un magicien qui se balade. Je n’ai jamais fait cela auparavant. Je vais croquer le public, la Tour Royale, selon mon inspiration et en jouant avec la lumière et les ombres du lieu à la tombée de la nuit.

Selon toi, qu’est-ce qui unit dessin, peinture et cinéma ?
Eh bien, c’est l’image ! L’image raconte des histoires. À travers chacun de mes tableaux, je raconte des histoires, ce n’est pas explicite, mais je les ai dans un coin de ma tête quand je crée. Même le plus petit de mes tableaux en racontera forcément une. Quand je peins, je crée un scénario, cela rejoint complètement le cinéma.

Quel est ton avis sur le court-métrage en général et sur le festival Cinéma en Liberté ?
J’ai beaucoup aimé le festival l’année dernière. J’apprécie le format du court-métrage, même si je n’en vois pas souvent. Les programmations sont généralement de qualité, et cette fois-ci je vais pouvoir assister aux projections pendant tout le festival. Il existe un festival de court-métrages d’animation à Roanne, où j’habite, et auquel j’assiste souvent. Dans le cas de Cinéma en Liberté, on y retrouve tout type de films. Cela me donne aussi l’occasion de me rendre dans le Var. Je vais réaliser une exposition pendant le festival et espère pouvoir exposer de nouveau à la galerie Les Frangines, j’aurai de nouvelles créations d’ici août. En ce qui concerne mes goûts cinématographiques, je regarde tout type de cinéma, j’apprécie particulièrement les grands classiques tels que les films de Kubrick, Lynch ou Welles.

Fabrice Lo Piccolo

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