Bernadette Guelfucci, Passion Jazz.

Jazz à Toulon – Du 20 au 29 juillet

 

La directrice du Comité Officiel des Fêtes et des Sports de Toulon est à l’origine de la création du festival, il y a vingt-neuf ans, avec le directeur de l’époque Daniel Michel. Festival de jazz culte, il a fait découvrir aux varois les plus grands noms du jazz, et tout ça gratuitement.

 

Vous avez une programmation de luxe, comme chaque année…

 

Oui, nous sommes très heureux. Les concerts démarrent à 21h30 et sont tous gratuits. Nous faisons l’ouverture le 20 juillet Place de la Liberté avec Myles Sanko, c’est un crooner, assez groovy avec beaucoup d’émotion vocale, un jazz assez ouvert, festif, qui va attirer le grand public. Le 21 au Pont du Las, nous avons Lucky Peterson, guitariste et organiste, bluesman, un monument. Le 23 juillet aux Quatre Chemins des Routes Michele Hendricks, une des plus belles voix du jazz et une spécialiste du scat. Le 24 place, Victor Hugo se produira Youn Sun Nah, une chanteuse coréenne qui est pianiste classique, et qui a fait un album autrou des répertoires de Jimmy Hendrix, Joni Mitchell et Paul Simon. Le 25 juillet nous aurons le toulonnais Philippe Petrucianni, le frère de Michel, à la guitare et Nathalie Blanc au chant. La famille Petrucciani fait le festival depuis le début, ce sont des habitués. Le 26 juillet, nous aurons du jazz latino avec Carlos Maza et familia septeto, c’est dans le styyle cubain. Le 27 juillet, Place Louis Blanc Trilok Gurtu Quartet, du jazz métissé entre oriental, funk, afro-cubain. Et en clôture et tête d’affiche bien sûr, le 28 juillet sur les plages du Mourillon, Stanley Clarke, un virtuose de la basse électrique et de la contrebasse. Et pour le 29 juillet trois jeunes de la région pour notre concert coup de cœur à 18h30 : Lo Triò. Nous avons également chaque après-midi à partir de 17h30, une programmation d’artistes locaux.

 

C’est un festival de Jazz, mais au sens très large du terme, nous avons du blues, du jazz rock…

 

C’est une volonté. Ça nous donne l’occasion de faire venir des artistes qui ne sont jamais venus. Nous avons de la musique indienne avec Trilok Gurtu, du jazz latin avec la Familia Septeto, du vocal, du blues, comme chaque année. Le public aussi est très fidèle, certains suivent tous les concerts. Les gens nous font confiance, et viennent voir nos nouveautés, parfois prennent leur congés exprès. Nous programmons des artistes que l’on ne voit pas partout.

 

Vous faites également la part belle aux groupes locaux…

 

Nous souhaitons les aider à se produire, les faire connaitre. Il y a un cercle de musiciens toulonnais que l’on connait, mais nous découvrons également de nouveaux talents. Selim Nini, par exemple, a commencé avec nous, avec des workshops de professeurs américains. John Meniski également. Nous aurons aussi deux groupes de jazz ambiance qui déambuleront dans les rues les 20 et 25 juillet, Angel City Players et L’incroyable Freaks Band, au Centre-Ville et à Saint-Jean-Var. Le Comité des fêtes a également la gestion des Caves des Lices et programmons des groupes de jazz toute l’année dans la salle Le Studio 11, qui se trouve derrière les beaux-arts.

 

Vous êtes impliquée dans Jazz à Toulon depuis sa création…

 

Oui, je suis une passionnée de jazz. Daniel Michel, le Président du COFS de l’époque a créé le festival, et nous avons tous été très vite investis dans le festival. Au départ, nous faisions une tournée départementale, puis nous avons préféré nous concentrer sur Toulon. Nous avons fait venir d’incroyables artistes pendant ces années.
Nous tenons à remercier tous nos partenaires et notamment les institutionnels, la Ville de Toulon, le Conseil Départemental et le Conseil Régional. 

 

Site internet Jazz à Toulon