Blaiz Fayah – Good Vibes.

>>Blaiz Fayah, Festival Couleurs Urbaines, le 30 juin

Après une tournée internationale qui s’est terminée par un concert à La Cigale à guichets fermés et un spectacle prévu à l’Olympia début 2026, Blaiz Fayah, nouvelle figure majeure de la scène Dancehall, se produira pour la toute première fois sur la scène du Festival Couleurs Urbaines. Préparez-vous à une expérience envoûtante où la musique et la bonne humeur se rejoignent pour créer des souvenirs mémorables.

Mais qui est Blaiz Fayah ?
Je suis un artiste Dancehall. La musique, c’est une histoire de famille pour moi, j’ai commencé très jeune. Du piano classique au rap, en passant par le reggae, j’ai finalement trouvé mon groove dans le Dancehall, un style que j’ai toujours kiffé. Beaucoup d’artistes m’ont influencé, mais c’est surtout leurs morceaux qui m’ont marqué. J’adore les sons de Vybz Kartel pour leur énergie et leur musicalité et j’apprécie aussi les vibes de Richie Spice, Sizzla, Capleton, et Buju Banton.

Pourquoi avoir choisi de chanter en anglais ?
Quand j’ai déménagé à Londres, je chantais en français, mais les gens s’en fichaient complètement. J’ai vite réalisé que la langue française ne fonctionnait pas bien pour ce style musical. Alors, j’ai décidé de switcher à l’anglais. Ça m’a pris un peu de temps pour créer des morceaux qui déchirent en anglais, en utilisant certaines expressions sans pour autant essayer de faire le Jamaïcain.

Comment as-tu réalisé que tu avais ce flow incroyable ?
Attention, je ne suis pas le Lionel Messi du Dancehall ou du Reggae. J’ai dû travailler énormément pour trouver ma voix. J’ai toujours eu un studio à disposition, grâce à ma famille, et j’ai enregistré énormément de sons que je n’ai jamais sortis. Ça m’a aidé à me connaître, à explorer ma tessiture, à trouver mes limites. Je faisais des essais où j’exagérais tout, les graves comme les aigus, pour comprendre jusqu’où ma voix pouvait aller. Ensuite, j’ai écouté mes morceaux, comparé avec ce que font les Jamaïcains, pour voir ce que je pouvais améliorer. Jusqu’à ce que je trouve enfin un son où je me suis dit : « Celui-là est bon. »

Quels messages véhicules-tu à travers ton travail ?
Je dirais cette idée qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait, un peu comme le « One Love ». Moi, je suis là pour m’amuser en faisant ma musique et donner du plaisir. Ça demande beaucoup d’investissement, mais je ne veux pas avoir de regrets plus tard. Je fais de la musique festive pour donner le sourire et de la bonne humeur. Je pense que ça me correspond vraiment, dans la vie comme dans mes chansons et mes clips. Il faut se donner à fond dans ce qu’on aime, ne pas avoir de regrets. L’important, c’est de kiffer sa vie.

Dans « Propaganda », ton dernier single, on entend ton père jouer du saxophone. C’était important pour toi de partager ce moment avec lui ?
Oui, j’ai vraiment tenu à inclure mon père dans l’atmosphère de ma musique, et c’est ce que j’ai réalisé. Pour moi, ce morceau est absolument parfait. J’avais cette envie d’ajouter une touche jazzy et mystique. C’était un projet très personnel.

Quel est ton ressenti vis-à-vis de ta première participation au Festival Couleurs Urbaines ?
Participer au Festival Couleurs Urbaines est une première, et j’en ai entendu beaucoup de bien. Je suis ravi de constater que le public est enthousiaste à l’idée de nous accueillir. Chaque festival a son ambiance unique, et je suis impatient de découvrir celle-ci. Mon objectif est de donner le meilleur de moi-même sur scène et de créer des souvenirs mémorables pour le public. Le cœur du spectacle restera fidèle à ma tournée actuelle, avec quelques nouveautés. Je suis heureux de vous annoncer que mon dernier single « Shatta Lan » sortira le 21 juin 2024, offrant ainsi un avant-goût de ce qui vous attend lors de ma performance.
Julie Louis Delage