Carla de Coignac – Ode au lacher prise.

ARTS PLASTIQUES
« Danse » 
single sorti le 12.03
album en préparation

Contre la morosité ambiante, Cité des arts a trouvé son remède. Il s’agit de « Danse », un morceau de Carla de Coignac, une toute jeune artiste que vous connaissez peut-être grâce à la Nouvelle Star. Elle nous invite à laisser nos doutes et nos peurs de côté le temps d’une chanson qui a beaucoup résonné dans nos bureaux !

« Danse » est ton premier morceau à être connu du public depuis la Nouvelle Star, avec ton clip sorti en mars 2021, pourquoi ce titre ?

Ça m’est apparu comme une évidence, aussi bien à moi qu’à mon équipe. Par rapport à la situation actuelle, cela coulait de source pour nous de faire ce bel hymne à la liberté. « Danse », c’est une façon de lâcher son cerveau, laisser derrière soi les flips et les questionnements par rapport à tout ça et à tout ce qu’il se passe en ce moment.

C’est un morceau qui donne envie de lâcher prise, de s’oublier, est-ce que c’est quelque chose de naturel pour toi ?

Ça ne l’était pas, j’avais et j’ai toujours beaucoup de mal à arrêter de penser, à laisser de côté les doutes, mais j’essaie de prendre plus de recul, d’aller de l’avant. Notamment grâce à ma musique et à ce que j’écris en général, que ce soit avec « Danse » ou avec les autres titres, qui ne devraient pas tarder à sortir !

Le reste de ton album sera dans cette lignée ?

Il y aura de tout, en termes de musique et de style mais je garde ma marque de fabrique, le réalisme : je pose ces constats sur mon quotidien, je raconte mes histoires, les histoires des gens qui m’entourent. Par exemple, une de mes sources d’inspirations pour « Danse » était les soirées, un exercice assez difficile pour moi. Je suis à la fois sociable et assez renfermée, j’ai parfois du mal à m’adapter et je n’aime pas vraiment aller en soirée. Du coup avec « Danse », je me suis donné ce petit conseil à moi-même : « mais Carla, arrête de te poser des questions, arrête de réfléchir, amuse-toi, tu as vingt-deux ans, kiffe et laisse-toi aller ! ». Je ne passe pas encore mon morceau en soirée pour m’encourager, je n’en suis pas encore là ! [rire], mais en tout cas cela résonne dans ma tête c’est sûr !

Quel serait ton projet de rêve post-Covid ?

Faire de la scène ! Rencontrer les gens qui me soutiennent, qui me suivent au quotidien, et qui attendent ça. J’ai hâte de pouvoir enfin présenter mon projet sur scène et être au contact de tous ces gens.

Tu es très active sur Instagram, tu es beaucoup dans l’interaction, c’est important pour toi ?

Oui bien sûr ! Je fais comme je peux parce que, pour mon plus grand bonheur, de plus en plus de personnes me suivent. J’essaie de répondre le plus possible, parce que je mesure la chance que j’ai d’avoir autant de personnes derrière moi, et je me rends compte que sans eux, ce que je fais ne servirait à rien. J’ai une dette envers eux. Cette communauté, je la dois à la Nouvelle Star, j’ai eu beaucoup de messages d’amour et de soutien, et depuis j’ai toujours ce groupe fidèle qui me suit. C’est super encourageant, ça me donne de la force. C’est assez loin des caricatures de la « génération réseaux sociaux » finalement, qu’on imagine tout le temps le nez sur son téléphone, sans aucun contact avec les autres et la vie extérieure. On a tendance à oublier qu’on peut aussi se rapprocher grâce aux réseaux. Ils me permettent d’avoir ce soutien continu et sans faille de gens que je ne connais pas, mais que j’ai quand même l’impression de connaître. C’est une force immense qui dépasse les frontières, les maladies, les épidémies et les débats politiques. Pauline Cuby

Mai 2021