Daddy Mory, Le Ragga dancehall à la Mory

20.07 – Festival de Néoules

Si pour beaucoup Daddy Mory est synonyme de Raggasonic, force est de constater que l’artiste a largement tourné la page et s’est imposé en solo avec plusieurs albums, et notamment le dernier « Mory » . Sur ce nouvel album il se livre, et se lâche, avec des textes intimistes, mis en musique sur de l’Afro Beat métissé d’un Reggae qu’il s’approprie si bien. Ne le loupez pas le 20 juillet !

En 2018 vous avez sorti votre nouvel album solo « Mory »…
Le quatrième album solo. Il est beaucoup plus intimiste. D’où le nom « Mory », car je me livre plus que d’habitude, je parle beaucoup de moi. Dans mes précédents albums je parlais beaucoup de se qui se passait autour de moi, pas forcément de moi-même. C’était un exercice difficile pour moi jusqu’alors.

Comment se passe votre tournée ?
Nickel, franchement ! J’aime la scène. C’est toujours un grand plaisir d’y retourner avec un nouveau projet et de pouvoir le partager avec le public. Chaque concert est nouveau, et j’adore ça.
Dans vos morceaux un thème revient souvent : l’Afrique…
Oui. Mais je n’aime pas trop évoquer les problèmes qui s’y passent. Il y a beaucoup de choses positives aussi et j’aime les mettre en lumière. Il y a beaucoup de grands artistes actuellement, comme Akon, qui permettent d’apporter de l’électricité à plus de six cent millions d’africains. Je vais souvent au Sénégal : les gens malgré une certaine misère, y restent très humains, très généreux, ça fait chaud au cœur. Mes concerts là-bas, et au Cameroun, restent parmi mes meilleurs souvenirs. Le seul pays où je rêve de jouer et n’ai pas encore pu le faire est la Côte d’Ivoire.

Dans cet album, on peut entendre des sonorités Afro Beat qui se mêlent au Reggae et au Dancehall…
Pour moi l’Afro Beat est une branche du Reggae. C’est le Dancehall de l’Afrique. Il n’y a qu’à voir comment les artistes nigériens sont connectés avec les artistes jamaïcains. Parfois, quand j’allais en Jamaïque, j’avais l’impression d’être au Nigéria. On entend de l’Afro Beat à la radio, dans les soirées, et vice-versa en Jamaïque, on entend beaucoup de Dance Hall. L’Afro Beat est une musique qui m’a toujours attiré mais je me rapproche plus du nouveau Afro Beat.

Que pensez-vous du Reggae et du Dancehall d’aujourd’hui ?
Les deux se portent très bien ! Il y a plus d’artistes Reggae que Dance Hall, et la scène Reggae continue d’être appréciée. Il y aura toujours des choses à redire mais c’est mieux de garder le positif. Je pense qu’on n’est pas à plaindre ! Il existe beaucoup de festivals. On arrive toujours à faire une belle tournée sans trop de difficultés.

On vous attend sur la scène du Festival de Néoules le 20 juillet, que nous réservez-vous, vous aimez vous produire en festival ?
Ce sera un show purement Reggae et Dancehall. Un show à la Daddy Mory, pour ceux qui me connaissent. Je suis un gars qui aime la scène mais je ne prépare pas mes concerts à 100 %, j’aime beaucoup laisser place à la spontanéité. J’adore me produire en festivals et jouer sur le même plateau que d’autres artistes, que je connais ou que je ne connais pas. C’est familial, j’aime beaucoup.

2pui kan ?  1990 en groupe, 2003 en solo.

Ylédou ??  Paris.

SAJOUKOI ?!  Reggae, Dancehall, Afro Beat.

Mékicé ?!  Ancien fondateur du groupe Raggasonic. Daddy Mory est un artiste Reggae Dancehall qui s’impose désormais en solo, et sort un quatrième album.

tithistoir’…  L’année dernière, j’ai été invité sur scène aux côtés de NTM pour fêter les trente ans de leur groupe, avec de nombreux artistes. Nous avons interprété « Aiguiser comme une lame » notre morceau en commun.

 

Stellie Poirrier.

 

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