David Léveillé, Bandol, cartes postales d’hier à demain

Exposition photographique – Quai de Gaulle – Bandol
 
 
Actuellement, une rétrospective photographique met en scène le port de Bandol au fil des époques, dans le cadre de la future réhabilitation du Quai de Gaulle. Une invitation à se promener et voyager de 1870 à nos jours et jusqu’à 2020 grâce à une simulation.
 
 
Bandol, petit territoire de pêcheurs et d’agriculteurs à ses débuts, est une ville qui prospère depuis le XVIIIe siècle grâce aux commerces maritimes et par la suite, grâce à l’activité économique et touristique. 
L’exposition de photographies à partir d’archives, de cartes postales et de vues aériennes est scénographiée le long du quai pour nous laisser entrevoir le Bandol d’autrefois. Le Quai de 1900 à 1930, est un Bandol les pieds dans l’eau qui, peu à peu, laisse place à une urbanisation en faveur des automobiles. Du cliché noir et blanc à la carte postale colorée des années 70 et 80, la mairie et les Editions Aris raniment les souvenirs, la curiosité et la nostalgie une dernière fois. Bientôt, c’est une invitation vers le futur qui se dessine ; le nouveau visage de Bandol qui devient plus respectueux de l’environnement et du cadre de vie de ses habitants. Le magazine s’est intéressé à David Léveillé, propriétaire des Editions Aris et partenaire de l’exposition.
 
Vos cartes postales sont les témoignages de l’évolution du port de Bandol. Ce partenariat était donc important ? 
Oui nous sommes implantés à Bandol depuis 1938, nous possédons beaucoup de photographies et de cartes postales, c’est pourquoi la Mairie a fait appel à nous. Durant deux à trois mois, Arnaud Gentit et Fabienne Bernard, chargés de la communication, ont fait une sélection exclusive du port pour créer une exposition chronologique avant sa réhabilitation. Lorsque les travaux seront terminés, nous ferons une nouvelle série de cartes postales du Quai de Gaulle.
 
Pouvez-vous brièvement me parler de l’histoire de votre imprimerie…
Mon grand-père était un photographe qui s’est installé à Bandol, donc naturellement il a commencé par des captures de la ville et a créé les premières séries de cartes postales. Elles ont été, par la suite, diffusées de Marseille jusqu’à Monaco et les régions alentours. Aujourd’hui nous faisons des cartes traditionnelles de plusieurs villes et villages.
 
Vous continuez à faire des cartes postales tirées de vieilles photographies de Bandol ? 
Non, cela ne se fait plus. Il y a quelques années, nous avions eu une demande de cartes postales pour Porquerolles et St-Tropez mais c’était exceptionnel. Cependant, il arrive que des clients nous demandent de vieilles photographies que nous cherchons dans nos archives et que nous agrandissons. Avec cette exposition, je pense qu’il y aura quelques demandes d’anciens clichés.
 
Léa Muller