Ensemble Giocoso – Treize ans de passion et de création musicale.

>> Ensemble Giocoso – « Concert du Nouvel An » le 19 janvier, salle polyculturelle à Vidauban.

L’Ensemble Giocoso réunit les talents des conservatoires de notre région pour offrir des expériences artistiques riches et joyeuses. Entre collaborations, projets intergénérationnels et concerts, cet ensemble rayonne par son énergie créative et son ambition de rapprocher la musique de tous les publics. Ne manquez pas leur prochain concert, le 19 janvier à Vidauban, qui promet d’être une célébration musicale inoubliable. Rencontre avec Yves Gémival qui dirige l’ensemble.

Pouvez-vous nous raconter le début de l’Ensemble Giocoso et pourquoi ce nom a été choisi ?
L’Ensemble Giocoso existe depuis treize ans et est né d’un constat simple : dans nos conservatoires de la région, nous avons des professeurs d’un niveau exceptionnel, formés à Genève, au Conservatoire de Paris, ou ailleurs, mais qui jouent ou chantent pourtant assez peu. L’idée a donc été de rassembler ces talents en contactant les directeurs et les professeurs des conservatoires pour leur proposer de créer un ensemble de haut niveau. Très rapidement, cela a fonctionné, et l’ensemble s’est constitué. Le nom « Giocoso », qui signifie « joyeux » en italien, reflète parfaitement l’esprit de l’ensemble : transmettre de la joie et de l’énergie musicale. Depuis ses débuts, cet état d’esprit perdure et contribue au succès de l’ensemble.

Comment collaborez-vous avec des danseurs et des chefs d’orchestres, et que voulez-vous transmettre au public à travers ces partenariats ?
Notre région regorge de talents dans tous les domaines artistiques : musique, peinture, danse, etc. Nous cherchons donc à associer ces différents moyens d’expression pour offrir des spectacles riches et multidisciplinaires. Cette année, nous collaborons avec une compagnie de danse dirigée par Nathalie Ferroni, qui intégrera son art à notre prochain spectacle. Quant aux chefs d’orchestre, nous n’avons pas de chef titulaire. Nous faisons appel à des chefs invités, comme Henri Gallois ou Pierre Iodice, mais aussi à d’autres, tels qu’un chef italien, Giovanni Pompeo, ou encore un chef américain. Bientôt, nous jouerons à La Ciotat avec un chef de l’Orchestre National du Vietnam pour « Le Carnaval des animaux ». Cette diversité enrichit chaque projet et permet de proposer des expériences artistiques uniques.

Y a-t-il des collaborations, des œuvres ou des projets spécifiques que vous rêvez de réaliser ?
Chez nous, les rêves deviennent des réalités. Cette année, nous travaillons sur un opéra japonais avec des enfants des écoles. Ce projet intergénérationnel rassemble enfants, personnes âgées, et professionnels autour de la musique, de la danse, et de la poésie comme les haïkus japonais. Ces projets fédérateurs, qui impliquent même des non-professionnels, nous motivent particulièrement. Un autre exemple marquant est Carmina Burana, que nous avons récemment interprété avec des milliers de spectateurs, en collaboration avec des chœurs régionaux. Ces projets ambitieux, comme le « Requiem » de Fauré ou le « Requiem » de Verdi, font partie de notre ADN. Nous ne nous interdisons rien et sommes toujours en quête de nouvelles idées à réaliser.

Pour le public qui assistera à votre prochain concert, à quoi peut-il s’attendre ?
Nos concerts du Nouvel An, notamment celui de Vidauban, sont conçus pour apporter de la joie et de l’espoir. Dans une époque où tant de choses peuvent être moroses, notre objectif est de faire sortir les spectateurs heureux et emplis d’énergie. Cette année, nous avons choisi un programme autour des danses de ballet, après avoir exploré les Folies Bergères l’année dernière. L’idée est que les gens repartent avec des airs qui résonnent encore dans leur tête et, surtout, avec un sourire sincère. Si le public sort de la salle de spectacle avec cette joie, alors nous aurons atteint notre objectif.

Emma Godest

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