François Veillon, émettre et recevoir.

Un nouveau lieu de cette envergure n’ouvre pas régulièrement ses portes dans notre département. La scène culturelle est donc en effervescence depuis quelques temps, surtout quand on connait le majestueux endroit. François Veillon, son créateur lève le voile sur leurs propositions.

La naissance du Télégraphe c’est avant tout la rencontre avec un lieu…
Un lieu, et des personnes que tu rencontres dans une vie. J’ai connu le lieu à travers Antoine Viallet, agent immobilier. J’ai dit non la première fois, ce n’était pas le moment. Il m’a recontacté six mois après. L’activité avait évolué, et quand je l’ai revisité, d’un coup il était devenu parfait. Je l’ai acheté à la Poste Immo, propriétaire du bâtiment depuis 1850.
Quelles seront les propositions du Télégraphe ?
Le Télégraphe émet et reçoit un message. Au départ l’émission viendra d’ateliers qui traduiront des courants culturels et des approches humaines, comme le yoga ou la danse thérapie. Le message sera transmis par tout un chacun qui souhaite s’inscrire dans une dimension de partage. Mais il doit être traduit, pour s’adresser à l’autre efficacement. Ce travail de traduction d’une fréquence est la fonction originelle du télégraphe. Nous avons besoin de nous affranchir des règles du Marketing culturel que l’on connait. Nous ne serons pas au-dessus mais différents. Concrètement pour le lancement, nous avons déterminé un programme hebdomadaire. Les mardis auront un esprit littéraire, avec des ateliers notamment. Le mercredi sera consacré au savoir : « L’école des sages », de Marion Kaplan, donnera des conférences avec des thématiques et des animateurs différents, économie, géographie, physique, conférences pour et par des enfants… Le jeudi on va danser avec le « Bal du Télégraphe » sur différents thèmes. Le premier sera très marqué Balkan avec Julien Ripoll et Rona Hartner, puis Flamenco, Swing, et Tango. Les vendredis nous aurons concerts et créations originales : le 29 septembre Collection Brass, une création originale, le 5 octobre Olivia Ruiz, le 12 Bartholo Claveria, du Flamenco, le 19 Nosfell, le 26 François and The Atlas Mountain. Le samedi, nous donnerons des cours de danse et de chant, avec Rona Hartner et le samedi soir sera une free party.
Vous proposez une formule d’abonnement, c’est la seule façon d’accéder au Télégraphe ?
Le premier étage sera un bar à tapas accessible à tout le monde, avec des propositions culturelles. C’est un endroit magnifique qui ouvrira ses portes le 30 septembre. Le second sera accessible uniquement sur abonnement. On ne viendra plus uniquement à des spectacles que l’on connait. Il faudra réserver sa place, car elles sont limitées, mais globalement tout le monde pourra accéder aux spectacles. Ce sera un lieu de vie, de rencontres, où la solitude n’existe pas. On pourra rencontrer les artistes et partager avec eux. Ils viendront pendant quelques jours sur le lieu, s’installeront et le feront vivre sur la base des thématiques. Le bal par exemple pourra être animé par Nosfell, avant son concert. C’est une scène non subventionnée, totalement privée et indépendante. La proposition culturelle est très fournie dans le Var. Nos abonnés pourront profiter de l’ensemble de nos propositions pour 20€ par mois, avec un engagement. Les places à 20€ sont limitées aux deux cents premiers, puis ce sera 30€. Mais si des personnes souhaitent se désabonner en cours d’année, ils pourront car il y aura une liste d’attente.
Tu accueilles le Festival Constellations avant l’ouverture officielle du lieu…
Le 14 septembre ! Nous les accueillerons dans un semi-chantier. Mais l’engagement culturel de Frank (Micheletti ndlr) a fait écho à l’engagement du Télégraphe.

 

Retrouver le Télégraphe de François Veillon sur Facebook ainsi que leur page web.