GAROU – L’équilibre dans la diversité.

Samedi 15 octobre – Théâtre Galli à 20H30

Acteur principal de cette scène de rythme, Garou réinvente son répertoire, revisite celui de ses idoles et présente en primeur son nouvel univers musical sur lequel il a planché, comme jamais, sur les textes et les musiques. Entouré de ses acolytes musiciens et avec la complicité du public, il nous fait la promesse de retrouvailles UP SCENE aux allures festives et inoubliables.

Vous revenez sur scène à Sanary avec un tout nouveau show intitulé « Up Scène », qu’est-ce que le public va y voir ?

On devait faire la tournée « Motown » mais avec les reports dus à la pandémie, de nouveaux plaisirs avec mes potes musiciens sont apparus. On propose donc un tout nouveau show, un moment généreux où on transforme des chansons, on joue des reprises de légendes tels Aznavour, Ferré, Brel, Hallyday, Joe Dassin, Cabrel, des nouvelles versions revisitées de mes chansons, quelques titres de la Motown, des hommages, et des chansons de mon répertoire … On va jouer plein de styles différents, du rock à la soul en passant par le folk, la country, etc…

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir chanteur ?

Quand j’ai commencé à chanter dans les bars à mes tous débuts, je ne pensais pas faire ne serait-ce qu’un disque un jour. Donc j’étais déjà surpris de faire autant d’albums. La première chanson que j’ai enregistrée dans ma vie s’appelle “Belle”, une chanson encore dans le top 3 des
chansons les plus vendues, après, si je ne m’abuse, “Petit papa Noël” et “La danse des canards” (Rires). Dès le départ, l’histoire était déjà fabuleuse ! (Rires). Beaucoup de gens se sont demandé pourquoi je ne sortais pas d’album pendant “Notre Dame de Paris”. Tout le monde l’a fait au sein du casting, sauf moi. Mon instinct me disait d’être patient. Je voulais rester Quasimodo encore. Donc j’ai attendu. À ce moment précis, j’avais autant de propositions de cinéma que de musique. Je n’étais pas sûr de moi à l’époque. Les gens ne savaient pas vers quoi j’allais évoluer. Puis il y a eu la sortie du premier album avec la folie qu’on connaît…

Votre succès en France ne s’est jamais démenti, comment l’expliqueriez-vous ?

Cela ne s’est jamais vraiment arrêté, sauf à des moments où j’ai décidé de lever le pied. C’était très bien parce que j’ai fait les projets que j’avais envie de faire, j’ai fait des choses pour le public, et j’ai eu le droit à de petites parenthèses comme avec l’album de Noël ou celui autour de la Motown… C’est pour moi le bonheur et je suis épanoui puisque j’adore autant les chansons de Noël que les chansons deblues, de soul, de country, ou de rock, et j’ai toujours rêvé de faire un album avec mes musiciens. J’ai réussi à réunir toutes mes envies à chaque fois dans les projets auxquels j’ai participé…

Vous avez fait de nombreux duos et des albums de reprises, qu’est-ce qui vous plait dans ces exercices ?

J’aime avant tout l’humain, rencontrer des personnes. J’avais vraiment envie de toucher les gens, et je savais que j’allais faire le bonheur de nombreux musiciens en studio et sur scène, et c’est vraiment ça qui se passe en ce moment… J’aime surprendre les gens et me surprendre moi même. J’ai comme leitmotiv qui me revient sans cesse, l’équilibre dans la diversité. Pour moi, trouver l’équilibre, ça se fait dans la diversité. Pour trouver l’équilibre, il faut prendre le risque de se déséquilibrer. Il ne faut pas toujours faire la même chose. Beaucoup d’artistes sont coincés dans un style musical et n’arriveront jamais à en sortir. Dès le début, j’ai voulu donner le ton en commençant à jouer dans les bars avec de tops musiciens de jazz, de vrais jazzmen. J’avais un groupe de soul music, j’avais un groupe de rock, je faisais des soirées folk, tout seul. J’avais besoin de tout ça. Je ne pouvais pas prendre la décision de ne me cantonner qu’à un style musical. Donc ça fait de moi un mec un peu perdu (rires), mais qui se trouve bien un peu partout !

Vous avez été longtemps coach pour The Voice, que retenez-vous de cette expérience ?

Cette expérience est fabuleuse, tant en France qu’au Canada, l’ambiance entre les coachs, travailler, donner des conseils aux talents, les voir prendre leur envol… C’est une magnifique aventure.

https://citedesarts.net/tv/videos/garou-upscene-clip-officiel/