Gil Fréchet, en hommage à la région et à l’être aimé.

Gil Fréchet réalise des photos en hommage à la région, des vues de la baie de Tamaris, des Sablettes, de la ville de Toulon, auxquelles il intègre des personnages de cirque volants. En exposition à la Galerie Lisa, il nous dévoile son oeuvre.

 

Raconte-nous ton parcours.

Au départ, j’étais styliste. J’ai fait une école d’Arts Appliqués de 76 à 79. J’ai étudié la BD, la céramique, le textile, l’architecture, les arts graphiques. J’ai d’ailleurs eu Moebius comme prof de BD, mais aussi Georges Pichard. A ma sortie de l’école à dix-sept ans, j’ai tout de suite voulu travailler. C’est là que j’ai rencontré William Burroughs qui m’a fait visiter toute l’Europe. J’ai commencé à acheter des T-shirts, je les imprimais dans ma chambre de bonne à Paris. J’ai déposé mes T-shirts dans quelques boutiques, ce fut un succès planétaire. Avant que j’arrive, il n’existait pas vraiment de T-shirts imprimés partout. J’ai commencé à travailler avec la marque Ton sur Ton, qui, en quelques mois, est devenue n°1 mondial. Ca m’est tombé dessus très jeune. J’ai fait le tour du monde, j’ai vécu à Hong Kong, à Maurice. La première collection des montres Swatch, c’était moi. J’ai travaillé pour Oxbow, Quiksilver.

Comment es-tu passé à la photo ?

Il y a dix ans, j’avais fait le tour de ma profession de styliste. A Paris, j’ai rencontré une trapéziste. Il s’est passé quelque chose. Elle vivait à la Seyne où elle avait créé le Pôle Cirque. Je me suis installé, on s’est mis ensemble. Il y a cinq ans, à Noël, elle m’a offert mon premier appareil, un Reflex Canon 550D. J’ai commencé à faire de la photo. Comme pour le textile, ça a démarré très vite. Pendant deux ou trois ans, je n’ai pas vendu mon travail, j’ai appris à agrandir, à travailler, à retraiter. La première fois que je suis arrivé ici, j’ai pris le bateau de Toulon à Tamaris, j’ai été émerveillé. Ça m’a rappelé mes vacances d’enfant. La région a très bien accueilli mon travail. Je m’occupe de la com’ de différentes entreprises des Sablettes, notamment la marque Tamaris, qui appartenait à Michel Pacha. Au Grand Hôtel, Lelièvre a choisi une de mes photos pour représenter son image, pour son menu et la décoration du hall. A Toulon, j’ai décoré quarante chambres au Grand Hôtel de la Gare, avec des photos grand format et mes personnages découpés à la forme.

Tu exposes en ce moment à la Galerie Lisa.

C’est une étape importante pour moi. J’ai intégré Toulon où Jean-François et Pascale sont assez incontournables. C’est l’aboutissement d’une première phase de mon travail, ces personnages sur fond de paysage des Sablettes. C’est un hommage à la région que je mets en valeur, et à ma rencontre avec cette femme, en y intégrant le cirque. Je fais également l’équivalent sur New York et Paris. En 2018, j’exposerai à New-York, ici dans deux galeries locales, et à la Maison du Cygne à Six-Fours, je montrerai tout mon travail sur le cirque, car j’ai suivi différents cirques, notamment Bouglione.
J’aime aussi transmettre et le fais dans les écoles. J’ai pris des portraits d’élèves, avec une photo d’un endroit important pour eux dans l’école. A Berthe, j’ai fait des portraits de femmes voilées. J’organise également des concours de photo, aux Sablettes : J’aime ma terrasse, avec la Villa Tamaris sur l’œuvre de Michel Pacha, et à Saint Mandrier pour le mois de la photo, sur le thème Saint Mandrier, avec une expo et des prix.

 

ITV FRAICHE

Plutôt mer ou piscine ?
Mer, je suis un fou de poissons, c’est mon liquide amniotique.

Plutôt rosé frais ou whisky ?
Plutôt un bon Bordeaux.

Plutôt sports d’hiver ou plage ?
Pendant longtemps j’étais sports d’hiver, je suis moniteur de ski, et à partir de 30 ans, avec l’Ile Maurice, les Maldives puis les Sablettes, la mer.

Plutôt salades ou steak ?
Steak, mais bleu, parce que je n’aime pas la couleur rouge.

Plutôt lac gelé ou jacuzzi ?
Lac gelé pour la sérénité, et jaccuzzi pour la détente… Jacuzzi quand même, il y en a un très bien au Grand Hôtel.

 

Facebook de Gil Fréchet