Guillaume Frendo, le métal reprend de l’ampleur.
Vous avez peut-être vu « Hampered » récemment dans un concert Tandem. Le groupe local sort son premier album Asylum le 16 mars, un concept album, au son percutant, mais aussi mélodique, inspiré de groupes cultes tels Korn. Guillaume Frendo, guitariste et chanteur, nous dévoile leurs projets.
Vous avez peut-être vu « Hampered » récemment dans un concert Tandem. Le groupe local sort son premier album Asylum le 16 mars, un concept album, au son percutant, mais aussi mélodique, inspiré de groupes cultes tels Korn. Guillaume Frendo, guitariste et chanteur, nous dévoile ses projets.
Que nous raconte ce premier album Asylum ? Quelles étaient vos intentions musicales et comment trouvez-vous le résultat final ?
C’est un album très inspiré par des films cultes tels « Vol au-dessus d’un nid de coucou » ou « Shutter Island ». Le personnage principal se retrouve dans un asile suite à un accident de voiture. Dans tout l’album, on rentre de plus en plus dans l’asile, jusqu’au dénouement. C’était important pour nous d’ajouter des transitions en français accessibles pour que l’auditeur comprenne l’histoire. Nous reprenons ces intros et le début des morceaux dans quatre mini clips disponibles sur YouTube. Nous sommes influencés par le métal des années 90 : System of a Down, Korn, Disturbed, Drowning Pool. Nous essayons d’alterner des couplets incisifs et percutants avec des refrains plus mélodiques, arrangés sur l’album avec des chœurs et des secondes voix. Nous avons voulu embellir les refrains avec des envolées. On a aussi glissé des breaks un peu plus actuels, un peu dans la mouvance Gent et Metalcore, mais avec parcimonie, sans aller dans la virtuosité extrême. Nous privilégions la mélodie globale à la technicité.
Hampered goes USA, vous vous prenez pour Johnny ou quoi ?
On a eu la chance de rencontrer l’agence Another Management qui nous apporte des relations. C’est une très belle opportunité qui s’offre à nous. Nous irons cette année ou l’année prochaine.
Comment se passe un de vos concerts ?
Nous souhaitons créer un show complet, avec des touches d’histoire, des décors, des jeux de lumière. Nous avons de l’encre invisible qui se révèle à la lumière noire, de la vidéo en parallèle du concert. Nous ne voulons pas reprendre exactement le CD mais apporter de l’originalité.
Comment est né le groupe ?
J’ai porté le projet au départ. En 2013, j’ai rencontré Germinal le chanteur actuel. Il était à la batterie. Nous avons commencé à bosser sur les premières compositions, avec déjà l’idée du concept album. Puis on a recruté des musiciens. Ce n’était pas évident d’avoir un Line-Up fixe, qui veuillent partir en tournée et faire des concerts tous les week-ends. Germinal est passé au chant. Nous sommes fiers de l’album, nous avons beaucoup d’opportunités.
Avez-vous prévu une tournée dans la région ?
La date de sortie de l’album est le 16 mars. Le 17 nous serons à El Mariachi, à La Garde, le 21 avril à l’Electrode à Miramas. Début mai le Fury Fest, avec Another Management, avec une date sur Toulon, Nice ou Marseille. Nous ferons un échange de dates avec un groupe sur Paris et un sur Rouen. Les choses se font petit à petit, ça avance dans le bon sens.
Quel regard portez-vous sur la scène en métal en France aujourd’hui ?
De plus en plus de groupes de qualité tournent, bougent bien, grâce notamment au Hell Fest. Le métal reprend de l’ampleur. Il faut profiter de ce moment pour prouver. Quand on voit qu’au Hell Fest tout se vend en 48h, ça donne envie.
En concert à El Mariachi à La Garde le 17 mars.