Jack Troster, j’aime les Guitar Heroes.

Le groupe Troster sévit dans la région depuis une vingtaine d’années. Son leader et auteur compositeur a recentré le projet, prenant le nom de Jack Troster. Guitariste très technique et amoureux de la scène, il sort un album fin novembre avec lequel il souhaite faire une tournée nationale.

 

Comment crées-tu ta musique ?

Je fais du rock des années 70, un peu à la Jimmy Hendrix, mais modernisé, entre pop, funk et rock, J’aime les Guitar Heroes. Je suis multi-instrumentiste, basse, guitare, piano et un peu de batterie
J’écris tous les morceaux, très instinctivement, en général à la guitare ou au piano. Puis j’y ajoute la basse, et enfin la mélodie et la voix. Ce sont des idées, je les soumets aux autre musiciens du groupe qui sont très créatifs et les enrichissent. Pour moi la musique est une continuité de moi-même, sans contrainte. J’ai appris de manière instinctive. Je ne reconnais pas une gamme mineure par rapport aux notes mais par rapport à l’émotion qu’elle me fait ressentir. Je n’ai jamais pris de cours de guitare, je connais le nom des accords mais ne m’y réfère pas, je sais instinctivement ceux qui vont ensemble. J’apprécie des artistes comme Jack White (The White Stripes ndlr) qui sont très créatifs, ou Django Reinhart, Joe Satriani.
Il y a un contraste entre un album, à sortir prochainement, qui est très écrit, et les lives que l’on propose, très instinctifs. Sur l’album, j’ai divisé la durée des solos par deux. En live, il m’arrive de faire des passages complètement inédits, jamais testés.

Parle-nous de votre nouvel album.

Je te donne le titre en exclu : « Explonation ». Ca se réfère à une exploration, mais aussi à une explosion des nations. Les frontières aujourd’hui sont complètement artificielles. C’est un album à moitié en français à moitié en anglais. Il comptera dix morceaux et sortira fin novembre. Nous communiquons sur un des singles Little Boy, qui plait, il dénombre 87.000 vues sur YouTube. La version acoustique d’un autre, I believe it, en est à 180.000 vues. Certains morceaux sont très rocks, comme Powercat, d’autres plus noirs, comme Eroticodépressif.

Quelles sont tes références ?

Jimmy Hendrix ou Jack White comme l’on a dit, mais également Sting ou M.

Une tournée est prévue ?

Oui, nous souhaitons faire une tournée nationale, et sommes en train de contacter les tourneurs. Nous avons créé un label Telescopy, qui s’occupe de gérer le groupe.

Site web de Jack Troster