Jahneration – Fédérer pour mieux vivre !
Couleurs Urbaines – Les 27 et 28 mai – La Seyne-Sur-Mer
Derrière JAHNERATION, duo qui se produira de nouveau aux Couleurs
Urbaines cette année. se cachent Théo et Ogach. Leur personnalité puissante et aérienne promet au public un moment de partage explosif. Nous
avons eu la chance d’échanger avec Théo sur leur univers musical.
Dans vos morceaux prédominent des sonorités reggae, Hip-Hop, et rock californien, comment faites-vous pour qu’elles fonctionnent aussi bien ensemble ?
Si on a choisi le reggae c’est justement parce que ça peut être un bon socle dans l’harmonisation de différents genres. Tout comme le Hip Hop. Nous avons aussi été extrêmement marqués par un album de Damian Marley et Nas, « Distant Relatives » qui mixait parfaitement ces sonorités reggae et hip hop. Nous sommes aussi fan de rock, et en avons beaucoup joué dans notre “jeunesse”. On avait envie d’amener cette petite touche pour créer quelque chose de plus personnel.
Depuis votre deuxième album, réalisé dans les plus grands studios parisiens, vous avez décidé de repartir sur un studio plus home-made, pourquoi ?
Pendant la production de « Stuck In The Middle », on a essayé d’engranger le plus d’expérience possible. On a travaillé avec un directeur artistique, et beaucoup d’autres professionnels, dans des grands studios… C’était impressionnant. On avait des étoiles plein les yeux. Les gens que l’on a rencontrés étaient extrêmement influents dans la musique. Finalement on s’est un peu trop laissé emporter par tout et on a trouvé que l’album ressemblait moins à ce que l’on souhaitait réellement produire. A partir de ce moment-là, avec Ogach, nous avons souhaité nous recentrer sur notre duo, sans directeur artistique par exemple. L’idée était de n’avoir aucune interférence extérieure.
Dans “Higher”, votre troisième opus vous faites passer des messages fédérateurs, pourquoi est-ce important pour vous de les rendre visibles ?
Notre but n’était pas de prendre position d’un point de vue politique, mais simplement d’essayer de trouver ce qui peut rassembler. Notre album sert à établir des faits. Nous le voyons comme une sorte de cri, car tout nous scandalise et nous ne voulons pas donner une origine précise à ce cri. On n’a pas non plus cherché à intellectualiser l’album. Tu as aussi des hits comme « Hit Song », beaucoup plus légers, dans lequel on colle plus aux standards de la pop. Sur le clip, on a juste voulu se marrer, rigoler un bon coup, relâcher la pression.
Que préparez-vous pour les Couleurs Urbaines de cette année ? A quoi le public
peut-il s’attendre ?
Il peut s’attendre à un show explosif : on a enlevé tout ce qui nous paraissait trop calme ! Ça restera aussi un show très participatif, on aime emmener les gens dans notre univers, leur proposer quelque chose d’unique. Je pense que
c’est du reggae comme ils n’en ont jamais vu. Nous sommes six sur scène. Et nous avons de super techniciens, un show lumière au top, un son extraordinaire. On va rire, être joyeux, mais peut-être avoir la petite larme aussi. L’idée sera vraiment de partager quelque chose. Nos principaux leitmotiv sont : Fédération, partage et émotion.
Lila Ayoldi