Jean-Gabriel Laurent – Des illuminations féériques.

Tous les concerts Sacrée Musique sont illuminés à la bougie. Le public vit une expérience en totale immersion, au cœur de la lumière. Derrière la magie se cache un savoir-faire que les équipes du Festival enrichissent édition après édition. Entretien avec Jean-Gabriel Laurent, nouveau responsable des illuminations.

Comment êtes-vous arrivé dans le projet Sacrée Musique ?
L’année dernière, je me suis engagé dans une petite équipe de bénévoles. On assistait le régisseur pour monter les structures, installer et allumer les bougies… Nous avons partagé des moments précieux en préparant les soirées. J’ai complètement adhéré à cette approche artistique et esthétique unique en son genre. La beauté de la flamme donne une atmosphère tellement particulière aux concerts… J’ai ressenti cette satisfaction à créer un véritable univers dans lequel le public peut plonger. Je suis donc très heureux de poursuivre l’aventure, avec désormais la responsabilité des mises en lumière. Mon rôle est aussi de travailler sur de nouveaux décors et structures, d’apporter de la nouveauté. Je ne vous en dis pas plus, ce sera la surprise !

Quel sont les grands défis des mises en lumière ?
Il y a déjà le défi technique. Nous avons créé un certain nombre de structures qui portent les bougies. Mais nous ne les disposons pas au hasard. Nous cartographions les églises pour comprendre leur configuration, leurs spécificités, et créons des plans d’illumination. Les illuminations mettent en valeur la richesse de notre patrimoine et la beauté du chant sacré, on ne peut pas faire du Disneyland (rires) ! C’est l’autre défi majeur : le respect de chaque lieu, de son histoire, de sa destination. Comment illuminer le chœur, les artistes, les piliers ou la voûte, pour favoriser une expérience intérieure chez chaque personne ?

De nombreux spectateurs ont trouvé l’expérience « magique », comment l’expliquez-vous ?
Cette magie est le fruit d’un équilibre entre la beauté du lieu, la beauté du chœur et la beauté des illuminations. Il est clair que la bougie possède cette capacité à nous faire plonger dans cette expérience intérieure dont je parlais précédemment, une expérience spirituelle diront certains, où l’on se retrouve face à soi-même. On ne peut pas tricher, on entre dans un authentique mouvement de contemplation.

Vous êtes vous-même arrivé en tant que bénévole, y a-t-il des besoins pour cette année ?
Absolument. Nous accueillons toujours avec enthousiasme le soutien des bonnes volontés sur le Festival, que ce soit pour une soirée, un weekend, une semaine, ou même un mois, chacun avec ses talents propres et ses disponibilités !

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