Jean Guibergia, vous promet des Nuits Blanches.

Du 26.07 au 28.07
Les Nuits blanches
Le Thoronet

 

Jean est le créateur avec quelques-uns de ses amis du Festival de Nuits Blanches, il y a vingt-deux ans ! C’est un festival militant, qui veut rassembler et faire du bien à notre planète. C’est aussi un nouveau partenaire Cité des Arts, et vous aurez des places à gagner sur notre site.

 

Les Nuits Blanches du Thoronet ont déjà vingt-deux ans d’existence…
C’est parti d’un groupe de copains qui faisait de la musique. Rien ne se passait vraiment en Centre Var. Alors, on a voulu créer un petit festival. Les douze premières années il avait lieu au Vieux Cannet, puis on a déménagé au Thoronet. Nous avons reçu de nombreux artistes : Lavilliers, Mano Solo, Gaëtan Roussel, Selif Keita… Egalement des artistes que l’on a découverts : Asaf Avidan, Camille, Thérapie Taxi… Notre dada est vraiment de faire découvrir des artistes. Les têtes d’affiche nous permettent d’attirer du monde, mais le but est vraiment la découverte. Nous voulons que les artistes, l’organisation et les habitants du village soient tous impliqués dans la manifestation. Les gens sont devant leur porte, du lien social se crée, ils peuvent parler aux artistes. Ce qui nous intéresse c’est d’être au cœur du village, de créer une grande famille. Depuis le départ les Nuits Blanches oeuvrent pour l’action humanitaire « Enfants du Monde ».
Ils ont une action sur la malnutrition au Burkina-Faso. D’ailleurs un village au fin fond du Saël s’appelle Le village des Nuits Blanches. Grâce à nous, ils ont pu cultiver du Moringa, plante qui complète leur alimentation. Tous les bénéfices vont au centime près à l’action.

Quel est votre crédo musical ?
Nous n’avons pas une orientation fixe, on a fait passer du rap, du reggae, on fait comme on le sent. On a fait venir Goran Bregovic ou Emir Kusturica…

Qui nous as-tu programmé cette année ?
Le vendredi est une première soirée innovante : il y aura du cirque, avec Circo Zoé franco-italien, qui va se produire dans la rue St Félix, face à l’Office de Tourisme, avec une heure de spectacle. Puis nous aurons Tit’zik groupe local, qui commence à être connu dans la région. Sur la grande Scène Kolinga, une congolaise qui a fait un clip avec Gaël Faye, et qui monte très fort, à découvrir. Et enfin, Baloji, congolais aussi qui a grandi en Belgique : c’est un poète, il réalise ses costumes, fait des films, c’est un artiste très complet. Ce n’est pas de la musique africaine, mais un mélange entre Rap et World, son maître étant Fela Kuti. Pour la soirée du samedi 27 juillet , nous aurons la fanfare Moufle, et le Bastringue Band dans la rue à partir de 18h. Sur la grande scène Aloïse Sauvage, jeune rappeuse et actrice de cinéma, qui arrive du cirque : elle chante, elle danse… Elle a fait très grosse impression aux Transmusicales de Rennes, et est passée sur toutes les chaînes télé. Puis Ibeyi, les sœurs jumelles franco-cubaines, très connues à l’étranger, dans un spectacle merveilleux que j’ai vu aux Docks des Suds : ce sont des artistes à voir et à écouter, avec de la vidéo… un vrai spectacle scénique. Le dimanche, dans la rue, les Colporteurs de Rêve, qui font également du cirque et vont animer la Rue Grande. Puis sur la grande scène un groupe de Madagascar : Kristel, avec un rock festif chanté en malgache. Ensuite Hoshi, nouvelle artiste française très jeune qui a fait le Printemps de Bourges et qui clôturera le festival en faisant danser et chanter ! Autre nouveauté, tous les jours de 16h30 à 18h30 nous aurons des films et des débats sur l’écologie. La manifestation s’appelle « Pour des jours meilleurs, », et aura lieu dans l’école communale. C’est gratuit : nous souhaitons attirer du public pour venir débattre sur l’état de notre terre malmenée. Nous considérons que c’est notre mission d’en parler. Quant aux tarifs, ils sont très abordables, le vendredi à 8€, les autres soirs à 25 €, et le pass à 48€. Toutes les infos sur notre site : www.lesnuitblanches.org