Jean-Louis Andréani Dominique Baviera -Le Centre Culturel Tisot au cœur de l’agglomération seynoise

SPECTACLES VIVANTS

Saison culturelle – Centre Culturel Tisot – La Seyne

Dominique Baviera, adjoint au maire délégué à la Culture et Jean-Louis Andréani, directeur des affaires culturelles nous détaillent la programmation éclectique et de qualité du Centre Culturel Tisot.

Quelle est la politique culturelle que vous souhaitez mettre en place au Centre Culturel Tisot ?

D.B. : L’idée est de se dire que ce Centre Culturel n’est pas le centre d’un quartier mais d’une agglomération que ce soit dans l’esprit mais aussi dans l’intensité de la programmation. Nous voulions que ce soit varié et de qualité, allant du jazz au hard rock, en passant par le rock et les musiques du monde, plus du Comedy Club. Le théâtre et la danse complètent cette programmation. Nous souhaitons également avoir des dates hors-les-murs, avant l’été, sur le parvis de Tisot et en cœur de ville.

J.L.A. : La politique de résidence a déjà commencé et se poursuit, avec parfois des accès aux répétitions pour le public. C’est le cas également pour Le Pôle, avec de belles résidences à la bibliothèque Armand Gatti et aux Chapiteaux de la mer. Nous souhaitons mettre en valeur les artistes locaux et régionaux et accompagner leur travail de création. Notre politique sera mature une fois que notre studio d’enregistrement sera définitivement équipé aussi bien en audio qu’en vidéo.

D.B. : Nous avons une forte volonté de médiation, nous voulons créer une proximité entre public et artistes.

JL : La musique et la culture n’ont pas de frontières. Nous sommes attractifs au niveau des tarifs également, avec une mission de service public, pour pouvoir faire découvrir des artistes et des styles musicaux.

Jean-Louis, peux-tu nous détailler ta programmation ?

J.L.A. : Nous sommes en plein dans l’éclectisme, avec un grand écart entre André Manoukian, les Têtes Raides, No One is innocent, Raphaël ou Stacey Kent. La politique de prix doit permettre de susciter la curiosité. Stacey Kent est une artiste de jazz internationale, les Têtes Raides, un groupe de punk rock que tout le monde devrait connaître. Nous aurons du rap également. Tisot est ouvert à toutes les formes de culture, avec une volonté de croiser les publics et les générations. J’ai voulu insuffler du théâtre dans cette programmation, avec par exemple, « La Métamorphose », par des artistes de la région, avec un rendu remarquable. « Le fils 2.1 » est une vraie réflexion sur la société, « Panique au Ministère » proposé par des locaux fait un carton en ce moment, « Viens danser maintenant » est dirigé par une artiste seynoise, Alexandra Cismondi. Nous voulons mettre en valeur des talents locaux et régionaux, comme Simonne Rizzo, que nous suivons depuis des années et dont nous sommes très contents d’accueillir la nouvelle création : « Volero ». Il est aussi intéressant de programmer Raphaël dans un registre différent : il se met à nu sur scène, recréant les conditions de la création, remixant ses morceaux en direct, dans une configuration intimiste, alors que d’habitude il remplit des Zéniths. Nous avons deux configurations, avec six-cent places debout et deux-cent-cinquante assis. Le Comedy Club, qui a une récurrence mensuelle, fonctionne très bien. Nous avons fait le plein sur les premières séances. Les Stand-uppers étaient enchantés par la salle et l’ambiance. Nous avons déjà des échos parisiens et devrions avoir quelques belles surprises bientôt. En mai, nous proposerons Max Romeo, une légende du reggae, pour faire le pont avec le festival Couleurs Urbaines.

D.B. : Répartie sur différents lieux, je pense par exemple au Fort de Napoléon, la municipalité propose une programmation dans tous les styles de musique tout au long de l’année.

https://www.la-seyne.fr/services-au-public/culture/lieux-artistiques-et-culturels/centre-culturel-tisot/