Julien Sandrel – Suspens, humour, aventure et émotions.
>>A la Fête du Livre du Var à Toulon, les 23 et 24 novembre
Julien Sandrel, auteur de plusieurs romans à succès, sera présent à la Fête du livre du Var pour présenter son dernier livre « Beaucoup d’amour et quelques larmes“. L’auteur qui vit actuellement à Paris, est un enfant du pays – il est né et à grandi à Hyères – et il se réjouit de rencontrer ses lecteurs varois pour vivre avec eux quelques moments d’échanges et d’émotion.
Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?
L’écriture était mon rêve d’enfant. Quand on me demandait ce que je voulais faire, je répondais : « écrivain ou metteur en scène ». Mais je suis issu d’un milieu plutôt modeste, pas du tout artistique et, comme j’étais bon élève, chaque fois que j’ai eu des velléités de m’orienter vers le littéraire, on m’a poussé vers des études scientifiques. J’ai donc eu un Bac scientifique, fait Math Sup et Maths Spé bio au Lycée Thiers de Marseille, puis je suis devenu ingénieur de l’Agro Paris. J’ai travaillé quinze ans en entreprise, et vers l’âge de trente-cinq ans j’ai fait une crise de la quarantaine prématurée, durant laquelle j’ai eu l’impression vertigineuse de passer à côté de ce dont j’avais vraiment envie. Écrire me trottait toujours dans la tête, et je me suis lancé dans l’écriture du roman « La chambre des merveilles » en 2015. Le livre est paru en 2018.
« La chambre des merveilles » a tout de suite eu du succès ?
J’ai eu beaucoup de chance. Il y a eu un alignement des planètes pour « La chambre des merveilles », ce roman a eu du succès avant sa sortie ! Ma maison d’édition Calmann-Lévy, croyait beaucoup en ce livre, et quand le roman est arrivé dans les librairies en mars 2018, il y avait déjà eu une sorte de buzz qui s’était créé autour du roman à la Foire du Livre de Francfort, au niveau des professionnels, quelques mois avant sa sortie. Le texte était traduit dans plusieurs langues et déjà acheté par le cinéma au moment de sa parution, ce qui a évidemment éveillé la curiosité des journalistes et des libraires, qui l’ont lu, ce qui est une chance immense. Le roman a été porté au cinéma, au théâtre, il a été traduit dans vingt-sept langues, et depuis 2018, grâce à cette impulsion initiale, je me consacre entièrement à l’écriture.
Vous dites vous être inspiré d’Agatha Christie pour votre dernier livre ?
Agatha Christie est une autrice que j’ai toujours admiré, je lisais ses livres quand j’étais adolescent et je me suis toujours dit qu’un jour, j’écrirais un roman “à la Agatha Christie“ ! C’est à dire que j’ai essayé d’en utiliser les mécaniques, tout en restant dans mon univers. Je dis de ce roman qu’il est une sorte de “Ils étaient dix“, mais humain et positif ! La première partie tient sur un mystère, ce sont cinq inconnus qui reçoivent une mystérieuse invitation à se rendre à une chasse au trésor en Californie. Ils vont s’y rendre, chacun pour des raisons qui lui sont propres et pendant les épreuves, ils vont commencer à se poser de réelles questions sur la raison de cette convocation. La deuxième partie est surprenante, j’espère, et sous forme de révélation, mais il n’y a pas de cadavre et on est dans un dénouement émotionnel et humain.
Que préférez-vous lors des rencontres avec vos lecteurs ?
J’adore rencontrer mes lecteurs, car l’écriture est un exercice assez solitaire. Ensuite dans l’accompagnement de la sortie d’un roman, la rencontre avec les lecteurs est le moment où l’on a des retours et où l’on peut savoir comment nos livres sont perçus. Quand j’écris je ressens beaucoup d’émotion, j’essaye vraiment de me mettre dans la peau des personnages et de retranscrire au mieux ce qui les traverse, donc c’est formidable de voir que ces émotions sont reçues par les lecteurs…
Weena Truscelli