La Compagnie des Menteurs – Mozaïc racontée par la compagnie des Menteurs.
>> »Une histoire de Mozaïc » le 25 avril à 19h
Michel Benizri avec La Compagnie des Menteurs fait partie des compagnies à l’origine de la création de l’association Mozaïc. En tant que tel il a été observateur et acteur de l’évolution de Mozaïc lors de ces 10 dernières années et racontera son histoire lors d’une « presque » conférence gesticulée le 25 avril.
Peux-tu nous en dire plus sur la Compagnie des Menteurs, en détaillant son historique et ses spécificités ?
La Compagnie des Menteurs est née en 1997 à Toulon. Avec Joelle Bernier, nous avons beaucoup travaillé à son implantation sur le territoire. Il y a eu le Festival « Tous des Mômes », des créations, beaucoup de lectures publiques dans les médiathèques du Var et depuis une vingtaine d’années, à l’issue de 4 ans de résidence à Château-Arnoux pour la construction du Théâtre Durance, notre compagnie a opéré un virage pour explorer des écritures personnelles, intimes et engagées, en quête d’autres formes et conventions théâtrales. Il y a eu « le Crieur du Verdon » par exemple, où de 2011 à 2018 j’ai créé des spectacles sur ce qu’est ce territoire, des chroniques radio et colporté des milliers de messages sur l’ensemble du Parc naturel Régional. Une belle aventure artistique et humaine. Notre dernière création est une conférence gesticulée. « Moi français juif arabe, comment j’ai démissionné du sionisme » propose une analyse géopolitique et historique du conflit israélo-palestinien, construite autour d’un récit de vie, du jeu, de l’humour et avec un engagement pacifiste résolu.
Comment as-tu connu Mozaïc ?
Au début des années 2000, nous avions créé le Collectif des Compagnies où environ vingt-cinq compagnies du Var ont appris à mieux se connaître et à inventer de la solidarité entre elles. Plus tard, nous avons créé deux groupements d’employeurs et c’est là que nous avons rencontré Shanga. Nous avons tout de suite sympathisé. Fin 2013, ces deux groupements ont fusionné pour créer Mozaïc. Dès le départ nous avons fait partie du Conseil d’administration et des personnalités du monde culturel se sont impliquées dans cette aventure comme Florence Morali, Isabelle Bourgeois ou Chantal Doerr.
Quels services l’association Mozaïc offre-t-elle aujourd’hui et comment cela bénéficie-t-il à ta compagnie ?
Mozaïc accompagne les structures artistiques. En plus de fournir un soutien administratif et comptable, Mozaïc favorise les échanges et les collaborations entre les artistes et les acteurs culturels. L’association a un rôle dynamique dans la promotion et la valorisation de la vie culturelle locale.
Peux-tu nous en dire plus sur le spectacle que tu vas créer pour le festival Mozaïc à Châteauvallon ?
Shanga m’a demandé de créer une conférence gesticulée sur l’histoire de Mozaïc. Je vais tenter de m’en approcher. Raconter comment et pourquoi Mozaïc est née. Faire état de ce qu’ont pu être ses difficultés et ses réussites. Je vais tricoter tout cela avec le contexte et les personnes, les besoins et les rêves. C’est une aventure humaine faite d’une « mosaïque » de regards et de personnalités, les salariés de Mozaïc, les compagnies adhérentes et toutes celles et ceux qui ont œuvré pour qu’existe ce (et j’aime beaucoup cette définition) Portail pour l’Art Vivant.