Lao.B – Propager la lumière
MUSIQUE
Premier album
Concert en streaming le 7 Mars
Lao.b est une artiste varoise qui a parcouru le monde à la découverte des multiples cultures musicales qui ambiancent les rues à l’autre bout de la terre. Revenue en France, la rappeuse déborde d’inspiration grâce à ses merveilleux voyages. Aujourd’hui, elle sort son premier album en Mars prochain.
Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer dans la musique ?
J’ai le souvenir que depuis petite, les arts de la scène m’ont toujours attiré. Quand je suis rentrée à l’école, je suis tombée sur un professeur passionné de théâtre et de musique. Il nous a fait découvrir tous les grands standards français tels que Brel, Gainsbourg, ce genre d’artistes où l’écriture est très importante, où il y a une grande part d’interprétation. C’est ce qui m’a donné envie, car j’avais beaucoup de choses à dire.
« Je fais de la musique pour propager la lumière ? », qu’est ce que tu veux dire par là ? Quel est ton univers artistique ?
Les deux mots importants dans cette phrase, c’est tout d’abord « propager », partager le plus loin possible, de sorte que ce que je produis soit accessible au plus grand nombre. Et puis le mot « lumière » parce que pour moi, cela représente l’énergie créatrice. Quand j’arrive à propager cette lumière, j’ai tout gagné. Je pense qu’aujourd’hui, c’est super important de diffuser de la lumière, car il y a beaucoup d’ombre dans la musique.
Avant de te poser pour préparer ton album, tu étais une artiste un peu vagabonde, qui parcourait le monde à la quête de projets clandestins …
Mes parents m’ont fait beaucoup voyager. J’étais toujours la première sur scène lors des petits concerts et spectacles organisés dans les clubs de vacances. Je me suis rendue compte que la musique à l’étranger pouvait m’apporter beaucoup, car il y a une multitude de cultures à découvrir. Je suis partie en Indonésie parce que je savais qu’il y avait une grosse culture traditionnelle autochtone et cela me tentait de faire de la musique dans la jungle, de partir à l’aventure avec ma carte son, un casque et un micro et d’essayer de créer de la musique. J’ai fait de la musique avec un tas de personnes… Là-bas, ça chante dans tous les coins de rue, il n’y a pas de clivage. Cela va du punk au reggae, tout les intéresse. Je suis aussi allée en Inde. Ils ont une énorme culture musicale et des instruments d’un autre monde. Quand je suis rentrée en France, j’avais une inspiration illimitée. C’est en partie grâce à ces voyages que j’ai écrit mon album. Je souhaite qu’il touche toutes les cultures.
Comment va se dérouler ton concert virtuel en live, organisé par L’Imaginarium ?
L’Imaginarium est une structure qui soutient les artistes. Noémie, la fondatrice, a donc trouvé ça intéressant qu’on travaille ensemble. Elle dispose d’une plateforme internet pour organiser des lives, donc nous allons sortir un album et faire un concert virtuel. C’est essentiel de donner de l’énergie aux gens, qu’ils ressentent un peu de “vivant” en quelque sorte. Il y aura un set d’une vingtaine de minutes avec des sons en exclusivité qui sortiront le même jour sur les plateformes. C’est du deux en un ! (rire) La billetterie est bientôt ouverte, les tickets sont au prix de 3€78.
Ton premier album “ILY” sortira le 7 mars prochain après ton concert, j’imagine que tu es enthousiaste…
Oui, je suis pleine de gratitude. Nous travaillons sur le projet depuis un an et demi. Les personnes qui m’entourent et moi-même sommes très soudés. Nous avons également beaucoup de sponsors qui nous soutiennent. C’est aussi grâce à eux que nous pouvons maintenir le lien avec le public.