Le Frères Taloches se mettent à jour !

16.06 – Théâtre Daudet – Six-Fours

Le duo Belge qui a marqué l’humour franco-belge depuis maintenant 25 ans est de retour avec un tout nouveau spectacle. Les Frères Taloches nous présente « Mise à jour » rempli de sketch, burlesque et mime. Cet univers qu’ils s’approprient si bien avec des pointes de nouveautés à découvrir sur la scène du Théâtre Daudet à Six-Fours-Les-Plages le 16 juin !

Votre spectacle mise a jour était en cours de rodage, il l’est toujours ?
On a commencé le rodage début avril et là on peut dire qu’il ne l’est presque plus à part quelques petits détails. On va arriver à Six-Fours-Les-Plages bien rodés !

Comment est né ce nouveau spectacle ?
Malgré nos vingt-cinq ans de carrière, nous avions envie de créer un nouveau spectacle. Notre dernier projet était une pièce de théâtre en 2015 et après cette tournée, on voulait créer du neuf. Parmi nos idées, nous avions surtout des sketchs que nous voulions faire. Un jour, dans le train, j’ai ouvert mon ordinateur et il m’a proposé une mise à jour. Quand j’ai lu ce message que l’on reçoit tous maintenant, je me suis dis « Voilà un bon titre de spectacle ! ». Ça nous correspondait bien car je pense qu’après vingt-cinq ans, un duo doit se mettre à jour ! Ce titre nous a donc donné envie de faire autrement, de changer de look. Nos chemises blanches et bretelles jaunes étaient notre marque de fabrique et là nous serons habillés totalement différemment afin d’apporter plus de modernité. On a changé de graphiste, de metteur en scène, une vrai mise à jour ! Cette tournée se passe très bien, on a toujours l’angoisse même après 25 ans de carrière de retourner sur scène.

Votre univers rassemble toujours mime, burlesque et rire…
Oui tout à fait. Une mise à jour renouvelle le logiciel mais la base de celui-ci reste la même. C’est comme pour nous. Presque tout à changé, sauf l’ADN des Frères Taloches. On reste dans la folie, dans le burlesque, le musical parce que c’est ce qu’on aime faire. Il y aura douze nouveaux sketchs et un ancien.

Avant la création de ce spectacle, vous aviez créé votre propre festival et une pièce de théâtre, vous aimez sortir de votre zone de confort ?
Nous sommes un peu des hyper-actifs ! C’est vrai qu’en plus de notre métier d’humoriste, nous avions eu envie de sortir un peu de la route, d’expérimenter. On a créé une émission de télé aussi, qui a vingt ans maintenant, sur télé nationale Belge. Notre festival d’humour qui est devenu un des plus grands de la francophonie se joue sur quatorze salles avec quarante spectacles et des shows télé. On a toujours aimé cette partie-là du métier, créer des concepts et produire des spectacles donc on va continuer à faire les deux.

Est-ce compliqué de travailler en famille ?
C’est une question que l’on nous pose beaucoup et la réponse ne change toujours pas. On ne s’est jamais disputé et nous sommes très complices et complémentaires malgré nos personnalités différentes. Mon frère a été le premier à se lancer dans l’humour et je l’ai rejoint bien après. Je suis passé d’études d’automobile à humoriste ! Et je ne me lasse pas de ce métier.

Votre sketch phare « J’ai encore rêvé d’elle » a été pour vous un tremplin…
Nous avons un regard très enfantin. sur ce sketch, c’était notre premier spectacle, en 1992, A l’époque, nous n’aurions jamais cru qu’il allait être le point de départ d’une telle aventure et qu’il soit autant apprécié, encore aujourd’hui ! On nous demande toujours si nous en avons marre de le jouer et la réponse est non. Dès que les premières notes retentissent, on voit le sourire des spectateurs s’installer et c’est un vrai bonheur.

 

Interview Bourvil

Votre film préféré de Bourvil ?
« Fortunat », ce n’est pas le plus connu mais c’est un de ses rôles les plus poignants. J’adore son côté tendre.
Votre réplique préférée ?
J’aime bien dire quand je fais tomber quelque chose « Oh bah elle va marcher beaucoup moins bien maintenant ! »
Bourvil et De Funès ou Bourvil et Fernandel ?
Bourvil et De Funès, sans hésiter. J’ai beaucoup de respect pour Fernandel mais ce duo est fantastique.
Bourvil en quelques mots pour vous ?
C’est quelqu’un qui a le pouvoir de faire rire et qui incarne la tendresse et l’humanité.
Bourvil a dit « Le public vient me voir pour rire un bon coup », comme vous, non ?
Oui, on essaie vraiment de divertir. Il y a une phrase de Louis De Funès que j’aime beaucoup c’est « Ma seule prétention c’est de vouloir divertir et en soit c’est déjà très prétentieux.»

Stellie Poirrier

Site Officiel des Frères Taloches