Makuza est un groupe varois de son cubain qui ramene en concert toute la fraicheur tropical de l'amerique latine. Avec un repertoire composé de
cumbia, d'afro-cubain ou de Rumba ces musicien nous feront voyagé lors d'un concert a biere du mond le ....
A cette occasion, Nous sommes allez a la rencontre Michael Herbaut guitariste du groupe et compositeur du groupe.
Comment s'était faite ma connexion avec du Bière du Monde ?
Bière du monde, C'est un lieu que Fréquente très régulièrement les membres du groupe, Parce que depuis les quatre ou cinq dernières années, ce lieu est devenu un carrefour de rencontres entre les gens qui aiment les musiques diverses, les musiques live de tous styles et les personnes qui aiment les espaces ouverts, Grand avec un personnel super accueillants et sympathiques.
On a déjà fait des concerts là-bas avec une formation différente qui s'appelait "Que onda ?" et avec laquelle on jouait à peu près le même style de musique.
Qu’est-ce qui vous intéresse particulièrement dans la musique d'Amérique-latine ?
Moi, je suis partagé entre une vie en Amérique latine et ici, notamment pars des voyages réguliers. La cumbia et le son cubain, pour moi, c'est une musique qui est empreinte d'un souffle océanique. C'est une musique qui me renvoie à tous les souvenirs que j'ai de la jungle, des plages des Caraïbes et de la côte Pacifique.
C'est également une musique que tu entends dans les bus tout le temps là-bas, dans les supermarchés aussi...C'est la vie, l'ambiance locale de l'Amérique centrale.
Qu'est-ce qui vous avait amené à mettre en place le projet Makuza ?
Avec Julien Orsini, on jouait de la musique hispano-américaine dans un duo et on a eu envie de donner une dimension plus large, de s’orienter vers le son cubain et de proposer une traversée musicale de l'Amérique latine et des Caraïbes.
On s'est réuni autour de ce projet, avec des musiciens qui ont une formation académique et au milieu de tout ça, il y a Celia Sempere et moi qui ont une approche très intuitive de la musique. On est très content d’avoir intégré, cette année, Julien Osty et Rudi Picinelli qui sont monstrueusement bon, qui ont vite compris vers où on voulait se diriger et qui apportent énormément d'énergie.
Votre dernier morceau « Cumbia de bosque azul » est la première composition du groupe est ce que vous pouvez m’en dire un peu plus ?
Ce qui m'a poussé à passer à la composition c'est surtout La collaboration, l'énergie du groupe qui m'a permis de me sentir libre de réaliser ce genre de choses. Ce morceau est appuyé par un label des pays bas qui s'appelle « Audio Maze » et qui nous aide dans la diffusion. C'est un morceau dont les paroles ont été écrites par Celia et qui raconte une sorte de voyage onirique.
Une sorte de rêve à travers une jungle un peu psychédélique, avec des animaux un peu farfelus et des fleurs étranges. C'est une cumbia assez lente, paradoxalement très simplifié et minimaliste par rapport aux autres morceaux qu'on joue habituellement. C'est un morceau assez cardiaque, il y a une sorte de pulsation qui sonne comme les battements du cœur. On cherchait un moyen peu onéreux de faire un clip et on a trouvé des sites qui vendent des images que tu peux utiliser. Au début on était plutôt porté sur des images un peu tropical, cocktail... Et puis d'un coup, on a vu des scènes de ce film qui s'appelle Le monde perdu qui est tombé dans le domaine public récemment. C'est Celia Sempéré, qui est attentive aux questions d'images du groupe.
Elle aime beaucoup le cinéma et ça lui a fait tilt quand elle a vu ce décalage entre la chanson et la couleur images en noir et blanc et on s'est dit Allez, on y va !