Marc Jolivet – Le second degré est mort.

Humour

« Que la Fête commence »

21 mai 2022 – Théâtre Jules Verne

Marc Jolivet revient sur scène avec un tout nouveau spectacle au bon goût de vaccin, de musique, d’actualité et de fête. A travers un spectacle évolutif en fonction des mesures gouvernementales, il favorise l’immunité collective grâce au rire et au partage.

Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir la voie de l’humour ? Avez-vous un modèle ?

Qu’est-ce qui m’a poussé à faire de l’humour…? Dieu ! Je me suis rendu compte assez tôt que je pouvais faire rire les gens. J’adore faire rire les gens. Je trouve que c’est un don et c’est génial, mais je dois le travailler aussi. Être Humoriste, c’est le plus beau métier au monde, on fait rire les gens et on vous paye pour ça ! Moi ! Quant au modèle ? Personne ! Je suis mon propre modèle !

Quels thèmes abordez-vous dans “Que la fête recommence” ?
On fait tomber amoureux des trompettistes et des violonistes, ça fait une belle histoire. Et moi, je vais chanter, danser et déconner avec l’actualité nationale et internationale, je vais faire la démonstration implacable que le second degré a disparu à travers une imitation de Guy Bedos ! Je joue beaucoup sur cette disparition du second degré.
Et je vais également profiter de ce spectacle pour décerner les Brutus… Et aussi annoncer à l’avance les deux candidats du deuxième tour à l’élection présidentielle 2022…
Voilà les axes principaux ! Vers la fin, le public pourra me demander de jouer pour lui un de mes sketchs qu’ils apprécient. C’est lui qui décide ! ça, c’est de l’interactivité ! Et dans chaque ville où je passe, je me renseigne sur l’activité et l’actualité locales. Donc quand je vais jouer à Bandol, je vais parler de Bandol. J’adore faire ça.

Ce spectacle est évolutif, comment est-ce que ça se traduit dans le show ?
Ce spectacle est évolutif, parce qu’il existe en trois versions, la première où je suis seul avec un partenaire de scène, la deuxième où je suis accompagné de deux musiciens et la troisième où je suis avec quatre musiciens ! Il y aura deux violonistes, Anna Swieton et Violaine Brébion, et deux trompettistes, Pierre Ballester et Ludovic Roux, des trompettes de Lyon. Ils sont vraiment très doués et très très drôles. D’ailleurs avec les trompettistes je vais faire un numéro de trompette… Je joue de la trompette et je vais faire semblant de jouer du violon ! Et pendant le spectacle, je vais même chanter de l’opéra “Paillasse”, du blues, et « Yo-Papy-Yo », un hymne aux EHPAD : “Nous les vieux on veut pas aller aux EHPAD ! Yo-Papy-Papy-Yo !”

De quoi pouvons-nous rire, y a-t-il une limite ?

Oui ! Aujourd’hui, nous n’avons plus la possibilité de “faire” du second degré. Le second degré, c’est fini ! Moi, maintenant, je ne fais du second degré qu’avec mes amis, on ne peut plus rigoler de ce que l’on veut.
C’est pour cette raison que j’ai voulu faire une imitation de Guy Bedos, pour montrer que c’était le dernier à pratiquer le second dégrè avec des sketches comme “Ah ! Les Salopes !” ou “Le foot, le foot, le foot, la France est foutue !”.
Je vais aussi interpréter sa fameuse revue de presse, toujours en l’imitant, et en expliquant que Jean-Luc Mélanchon couche avec Marine Le Pen… Mais je devrai m’arrêter là parce que sinon on dira : “Stop, c’est de la diffamation », alors que ce n’est que du second degré.

Vous avez publié cette année votre autobiographie « Mémoires d’un Artist’Ocrate », est-ce que vous en parlez pendant le spectacle ?

A la fin du spectacle, je prendrai le temps de dédicacer mon livre avec grand plaisir. Ça me permettra de parler et d’échanger avec le public. Avant je pouvais même boire du vin bio avec lui, le vin bio de la région. Et il y en du très très bon dans le Var ! D’ailleurs j’en bois un peu sur scène… Mais avec modération !

Emilie Palandri

Janvier 2022