Mathieu Sempéré, La splendeur des Comédies Musicales

26 octobre – La Garde

23 décembre – Bandol

 

Mathieu avec son groupe les Stentors avait triomphé lors de son concert de Noël en décembre dernier à La Garde. Cette fois il nous revient, sans son groupe, à La Garde pour nous faire découvrir le meilleur des comédies musicales françaises, avec orchestre; et avec le groupe en décembre à Bandol.

 

Comment devient-on chanteur d’Opéra ?

J’ai une formation classique, de Conservatoire de musique et chant. J’ai joué du piano en parallèle et ai été formé à la direction de chœur à Montpellier et Paris. Côté opéra, j’ai été au Conservatoire et à la fac, à Montpellier et à Paris-Sorbonne. J’étais destiné à la musique classique et à l’Opéra, auxquels je me suis consacré exclusivement pendant des années avant de toucher à la chanson française à partir de 2010 grâce à la formation du groupe Les Stentors.

Comment adaptes-tu ta voix à ce répertoire chanson française ?

Je chante de la variété comme un chanteur d’opéra qui adapte sa voix pour la compréhension du texte. Je rends ma voix d’opéra plus pop, mais c’est une prestation différente de celle du chanteur de variété. Une voix d’opéra, on la reconnaitra toujours, surtout dans les aigus. Le chanteur d’opéra va se projeter beaucoup plus loin avec sa voix alors que le chanteur de variété chante tout près du micro. J’utilise ma voix en fonction de ce qu’elle peut faire, et de ce à quoi elle est adaptée : en variété ça peut être Johnny, Sardou, Lama, Gainsbourg…

Tu écris un album ?

J’ai sorti un album de reprises de chansons françaises après mon album sur Luis Mariano. C’est un clin d’œil aux interprètes de la grande époque avant les yéyé : Piaf, Gainsbourg, Trenet, Nougaro Jacqueline François, Colette Renard, Bécaud, Brassens, Brel. Là, je suis en train de travailler sur la création de chansons à partir de thèmes de musique classique. Je ne suis pas le premier à faire cela : Gainsbourg l’a fait avec Chopin par exemple. En ce moment j’écris une reprise d’Aranjuez mon amour, sur le « concerto pour guitare » d’Aranjuez, c’est un mouvement sur la 7ème symphonie de Beethoven qui s’appelle « Vents du désert ».

Comment va se passer le spectacle à La Garde ?

Nous reprenons le meilleur des comédies musicales françaises, mais avec un orchestre sur scène. Je serai là pour interpréter des extraits de comédie musicale, mais ne suis pas seul : il y a sept musiciens, quatre danseuses, quatre chanteurs, nous sommes dix-sept sur scène. C’est une rétrospective des comédies musicales, de ses origines avec Luis Mariano jusqu’aux comédies musicales actuelles : « Notre Dame de Paris» ou « Starmania ». Je serai le seul artiste lyrique, mais il n’est historiquement pas rare d’avoir des duos lyriques-variété : Mariano en a fait avec Annie Cordy par exemple. L’orchestre est celui de Richard Gardet, qui accompagne notamment Dave, Michèle Torr ou Natasha Saint-Pier. Les tableaux sont tous chorégraphiés et costumés. Il est assez rare qu’il y ait autant de personnes sur scène, souvent dans une comédie musicale, on joue sur bandes. Le but c’est que le public se replonge dans ces comédies musicales mais avec de la vraie musique live. Ces tableaux sont chorégraphiés, costumés.

En décembre, vous reprenez votre spectacle de Noël à Bandol…

Suite au succès rencontré dans l’église de la Garde qui était comble l’an dernier, nous avons décidé avec le groupe de revenir dans ce beau Sud-Est pour fêter noël en musique. Cette fois ce sera au théâtre Jules Verne. Nous changerons un peu le répertoire, avec celui de notre dernier album « Un tour en France » qui est orienté sur les chansons des régions. Mais c’est avant tout un concert de chants de noël traditionnels, que le public pourra chanter avec nous.

 

Site officiel de Mathieu Sempéré

Facebook de Mathieu Sempéré