Maxime Cozic, le corps décomplexé

En résidence au Port des Créateurs

 

Maxime Cozic est originaire du Pradet. Danseur interprète avec pour technique de base le hip-hop depuis 2015. Il a décidé de créer son propre solo : « Emprise ». Le Port des Créateurs le reçoit en ce moment pour créer la première partie.

 

Quel est l’objet de la résidence ?
Au Port des Créateurs, je crée la première partie d’un solo pour le premier tableau, il y en aura deux. C’est la première fois que je fais un projet solo avec une création chorégraphique. J’utilise surtout mon bagage hip-hop mais aussi les danses académiques, en particulier du contemporain, mais il y a également du classique, du jazz…

Quel sera le rendu final ?
Là, ce n’est que la moitié qui durera sept minutes, une première partie qui amorce la partie finale qui sera plus explosive. J’ai voulu travailler sur le fait d’être complexé, et partant de là, je m’en suis servi pour développer une gestuelle. Puis j’ai introduit mes techniques. Il n’y a pas d’intention narrative, c’est l’expression d’un sentiment qui est ma base, et ce sur quoi je reviens pour recentrer mon travail.

Vous créez simultanément la musique et la chorégraphie, qu’est-ce que ça apporte ?
J’exprime au musicien ce que j’ai envie d’avoir comme ambiance. Ca se passe toujours à l’écrit, par e-mail, parfois j’envoie quelques vidéos. Il me fait plusieurs propositions, et je choisis, c’est un jeu de ping-pong, je travaille, fais des demandes, puis la musique qu’on me renvoie influence et modifie le travail initial. Le musicien est Jimmy Febvay, qui fait de la musique électronique.

Tu sais déjà où tu vas jouer le spectacle ?
Non, c’était une envie de m’engager, de créer quelque chose, de faire émerger une création : la suite viendra naturellement avec les rencontres.

Que t’apporte le Port des Créateurs ?
J’ai une salle à ma disposition, avec un appartement à côté. Je suis donc immergé dans un lieu de travail sain, non parasité par l’extérieur. Également au niveau administratif : comment créer ma compagnie, la gérer. C’est un peu comme un cerveau collectif. C’est un soutien technique, et humain, ils m’ont accueilli très chaleureusement.

Comment as-tu décidé de devenir danseur professionnel ?
J’ai commencé quand j’avais huit ans par le hip-hop. J’ai vu des danseurs de hip-hop, et je savais que c’était ce que je souhaitais faire. Ma professeure de l’époque Laetitia Breynat m’a conseillé d’élargir mon panel de techniques. J’ai fait des stages, beaucoup de cours, et je suis parti à Bordeaux dans une formation professionnelle pour danseurs hip-hop qui souhaitent s’intéresser au classique et devenir professionnels en tant que danseurs hip-hop interprètes.

 

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