Merci, Stan. – A contre-courant.

PARENTAL ADVISORY : Ne lisez pas cette interview. Non, non. Allez la voir sur notre chaîne YouTube. Il est en effet très compliqué de retranscrire les propos de nos deux hurluberlus (?!) Fanck Cascales et Vincent Hours, les deux moitiés de Merci, Stan. En tout cas, merci à eux pour leur vidéo hilarante, allez faire le Rien à faire challenge, et écoutez leur son sur Badcamp, ça vaut le détour.

Vous sortez un morceau inédit tous les samedis sur Bandcamp, Instagram et Facebook. Est-ce une réponse pertinente par rapport à la situation actuelle ?

Vincent : Je pense qu’on aurait dû faire un morceau tous les jours. Ça aurait été plus pertinent encore, vu que tous les jours se ressemblent. Mais avec l’éloignement, une semaine c’est bien. Ça nous laisse le temps de réfléchir. Là, je suis aux Seychelles. Je devais rentrer, pour que l’on travaille le set et que l’on peaufine les morceaux… Mais je suis coincé… Un petit empêchement.

Franck : Ce n’était vraiment pas prévu cette histoire. On devait sortir un nouvel EP début Mars. On a donc décidé de faire don de soi, de partager…

Vincent : C’est l’occasion de prendre les choses à contre-courant.

Vous avez aussi lancé le « Rien à faire challenge » !!!

Vincent : Ce challenge consiste à prendre le temps, tout ce temps, offert par la situation. Il suffit de prendre un téléphone, une caméra, et se filmer en début de confinement, puis au bout de six semaines, et voir l’évolution. C’est un challenge, qui dure le temps d’un refrain.

C’est l’occasion de travailler à distance comme vous en avez l’habitude, mais aussi en collaboration avec d’autres artistes…

Vincent : On a l’habitude de travailler avec Marilou Dupin. Elle a une voix qui se marie très bien avec la tienne. C’est comme un mariage improbable entre la belle… et la bête !! (rires). Nous avons aussi fait un titre avec des jeunes enfants qui ont crié à tue-tête sur le morceau « Impulsé ».

Franck : On a aussi travaillé avec Bernard, que l’on pourrait appeler le souffleur de rêves. Nous avons aussi travaillé avec différents artistes plasticiens comme Nanick Guihodo, Sophie Autran, Nat Boffin, Tom Hours ou Gregori Viale. On a d’ailleurs craqué sur une de ses photos pour illustrer un de nos morceaux qui va bientôt sortir.

Ce moment particulier a fait ressortir d’autant plus l’aspect poétique de tes textes Franck…

Franck : Ça fait plus d’un mois que je vis dans mon garage. J’ai su garder mon self-control. Concernant le confinement, je n’avais pas envie d’écrire un morceau qui en parle directement. Mais on retrouvait peut être déjà parfois dans mes textes ces notions, comme l’enfermement, ce qui peut être le cas dans ce « Rien à faire ». On s’ennuie, le temps passe inexorablement. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes quoi (éclat de rires !) Je pense que j’ai su garder mon self control et toute ma tête (?). La situation m’a donnée des idées, des mots, que je n’avais pas vu venir.

Alors pour vous les artistes, ça ne change pas grand choses d’être confiné ? (rires)

Franck : Alors si ! Étonnamment, comme je travaille et je ne suis pas un fainéant, moi, j’ai découvert ma voix du matin. J’enregistre assez tôt, au chant du coq, enfin du chat, qui me réveille. Et c’est une ambiance très différente. C’est une atmosphère assez paisible… dans ce garage.

Vincent : Le confinement n’aura pas eu que des mauvais côtés !

Franck : Bah, comme dirait l’autre c’est après le match qu’on refait le match !

V & F : Longue vie à Cité des Arts, et à bientôt dans la Vraie Vie ! C’était Merci, Stan.

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