Michel Boujenah – Un mélange de gens et de genres.

>> « Michel Boujenah & Friends » à l’Espace Malraux à Six-Fours le 28 février

Christophe Combarieu et Mathieu Wilhelm proposent des spectacles particuliers mêlant grands noms de l’humour et nouvelle génération du rire. À l’Espace Malraux, dans un spectacle programmé par Fantaisie Prod, Michel Boujenah, invité d’honneur partagera la scène avec Benjy Dotti, Denise et Baba Rudy pour un moment unique d’échange, d’émotions et de rire.

Que va-t-il se passer sur scène à Six-Fours les Plages, pourquoi le spectacle se nomme-t-il « Michel Boujenah & Friends » ?

Le spectacle se nomme ainsi car il y aura différents talents, je ne serai pas tout seul, en tout cas pas tout le temps ! Je jouerai des extraits de mes spectacles et les invités feront des numéros. C’est un moment à la fois collectif et individuel, une expérience nouvelle pour moi, car en général, je suis seul sur scène. Mais je ne peux pas vous dire qui sera là, car c’est une surprise pour moi comme pour le public ! (Note de la rédaction : après l’interview, les noms des invités ont été dévoilés : Benjy Dotti, Denise et Baba Rudy !)

Entendrons nous certains de vos sketchs les plus connus ?

Peut être, je n’ai pas encore fermement décidé de mon programme. Je pense que je vais faire un sketch sur la detox, parce que ça m’amuse beaucoup, peut-être que je vais raconter une histoire, car j’adore ça, peut-être que je ferai un texte plus touchant, ce sera un mélange de plusieurs choses. Cela m’amuse de participer à ce moment de partage de gens et de genres, qui sort des sentiers battus, je l’ai déjà fait une ou deux fois, mais c’était il y a longtemps et comme je fais beaucoup de choses…

Comme cet évènement reste mystérieux, pouvez-vous nous parler de vos projets : cinéma, théâtre, tournée ?

Je fais une mini-série de six épisodes pour France Télévision, qui est tirée d’un best seller et s’appelle “Le temps du bonheur“. Je vais également jouer une pièce au Théâtre des Variétés à Paris, et je suis toujours en tournée avec mon spectacle “Les adieux des magnifiques“. Dans notre région, cet été, il y aura le Festival de Ramatuelle, dont je suis le directeur artistique, et je vais jouer une pièce de Molière dans le merveilleux théâtre Anthéa d’Antibes, qui sera mise en scène par le directeur du lieu, Daniel Benoin. Par ailleurs, j’écris pour le cinéma une adaptation de mon spectacle “Les magnifiques“.

Vous qui êtes souvent seul en scène, que pensez-vous de cet engouement pour le Stand-up, de cette abondante génération d’humoristes ?

Le stand-up permet à des tas de jeunes de jouer, et ça c’est magique ! C’est une forme d’expression qui existe depuis longtemps au États-Unis, et techniquement, cela demande peu de moyens, les artistes sont souvent habillés comme dans la vie, et il n’y a pas vraiment d’école ou de diplôme à décrocher, mais les comédie-clubs se multiplient, ce qui leur donnent la possibilité de se produire, de tester leurs capacités. Je pense que ce sont plutôt des parleurs, des personnalités, que des acteurs, car ils jouent en général peu de personnages différents. L’engouement pour le Stand-up me rappelle l’époque du Café-théâtre, où des lieux ouvraient partout et tout le temps, dans un garage ou autre, et même si c’était davantage du théâtre, ça a été un mouvement très important qui a permis à des tas de gens talentueux d’éclore. En tout cas, j’aimerais bien essayer, car cela paraît simple, mais à mon avis, il faut une grande rigueur et beaucoup de travail, comme pour tout quand on veut faire bien. Il n’y a pas de secret… Essayer des choses nouvelles m’amuse, surtout que j’arrive à un moment de ma carrière où je ne risque plus grand chose. Je suis dans une période où je peux faire des trucs que je n’avais pas encore fait, j’ai jouer Molière, et j’ai tellement aimé ça que je recommence, je fais tout ce que j’aime, et quand j’arrêterai, ça arrivera certainement, j’ai très envie d’enseigner.

Weena Truscelli

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