Nathalie Jourde – Un anniversaire passionné.
Les 10 ans de Cinéma Mon Amour sur Radio Active
Dix ans après sa création par Luc Benito, Anthony Magnoni et Nathalie, « Cinéma Mon Amour » continue d’occuper les ondes de Radio Active. Nathalie Jourde, responsable de l’émission, revient sur cette décennie d’évolution, de passion cinématographique et de débats enrichissants.
Cinéma Mon Amour fête ses dix ans. Comment vois-tu son évolution ?
L’émission a beaucoup évolué. Au départ, les réseaux sociaux n’étaient pas aussi présents qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, je les utilise pour résumer nos émissions et créer un lien avec nos auditeurs. Le programme a mûri, et avec mes chroniqueurs, on aborde le cinéma sous plusieurs angles. J’ai aussi pris la responsabilité de l’émission, ce qui a permis d’intégrer de nouvelles dynamiques, tout en préservant l’ADN de la passion cinématographique qui nous anime.
Les invités, souvent professionnels du cinéma, apprécient notre accueil. On met un point d’honneur à les mettre à l’aise et à les écouter attentivement. On est là pour partager leur travail, leur vision du cinéma sans jugement. Les auditeurs, eux, aiment la diversité des films dont on parle. Nous abordons le cinéma sous différents angles, ni trop élitiste, ni trop populaire. Et beaucoup de gens nous disent qu’ils n’auraient jamais été voir certains films sans nos critiques. C’est ce qui me plaît : offrir à chacun un regard différent, et ouvrir des horizons.
Comment as-tu vu évoluer tes chroniqueurs ?
Martin, qui est passionné par le cinéma français, se fait un véritable porte-parole de ce cinéma face aux productions dominantes comme Marvel ou Disney. Il analyse le box-office français chaque mois et aborde des films que je n’aurais peut-être pas eu la curiosité d’aller voir. Gus, notre nouveau chroniqueur, est réalisateur et a une vision professionnelle du cinéma. Il a lancé une rubrique mensuelle « Séance de Rattrapage », où il parle de vieux films.
Quelles sont les émissions spéciales prévues pour ces dix ans ?
On va faire des émissions spéciales cet été. On va se concentrer sur le chiffre 10. L’idée, c’est de revenir sur 2015, l’année où l’émission a vu le jour, mais aussi sur les années où chaque chroniqueur avait dix ans. On va évoquer les films de cette époque et les grands événements cinématographiques de ces années-là. J’aimerais aussi inviter des anciens membres de l’équipe, ainsi que des réalisateurs et acteurs qui ont marqué l’émission au fil des années.
Quels films t’ont particulièrement marquée au cours de cette décennie ?
« The Fabelmans » de Spielberg m’a profondément touchée, car il rend hommage à la passion du cinéma. « Le Clan », un film français incroyablement drôle, m’a aussi marquée, car c’est un film que je n’aurais pas regardé sans cette émission. « 1917 » sur la guerre, ou « Judy », le biopic sur Judy Garland, avec une performance exceptionnelle de Renée Zellweger, sont également des films qui m’ont marquée. Ces films sont des expériences uniques, chacun à sa manière, et c’est ce que le cinéma nous offre : des émotions, des réflexions et des découvertes. C’est ce que j’essaie de transmettre.
Parlons de tes autres projets en dehors de l’émission.
Depuis un an, je travaille en partenariat avec le cinéma Six’n’Étoiles à Six-Fours pour organiser des projections spéciales. Chaque mois, nous projetons un film suivi d’un échange avec le public. J’ai aussi lancé un projet avec l’Université de la Garde pour apprendre le français à travers des films français. En été, je m’investis dans le Festival de la Lune à Carqueiranne avec Alix Ferraris, où j’organise des blind tests et présente le film.
Fabrice Lo Piccolo