Nicolas Bernard, Il n’existe pas de clown parfait.

La Saison Cirque Méditerranée

« Chansons à Risques » – 13.12 – 20h
Le Pôle – Le Revest-les-Eaux

 

Raquel Esteve Mora et Nicolas Bernard forment le Duo Bonito depuis 2014. Leur pièce « Chansons à risques » est un mélange de chansons, de théâtre, de clown… Tout cela à travers deux personnages, un Opéra, des instruments et de l’amour ! Vous aimez la musique, le rire et l’extravagance alors venez les voir sur scène !

 

Cette création « Chansons à risques » rassemble chanson, théâtre, clown…
On aime bien être inclassable. On a voulu être à la frontière de plusieurs genres, tous traités au même niveau. Mon rôle est celui du fils d’un grand chef d’orchestre, passionné par ce monde-là, mais qui dérangeait toujours son père durant les répétitions en voulant participer. Le père l’a donc enfermé dans la cave de l’opéra ! Ce petit garçon, récupère tous les vieux instruments jetés à la cave pour recréer de nouveaux instruments. En même temps, il entend toujours l’orchestre de son père jouer, par la tuyauterie. Mais la femme de ménage de l’opéra, jouée par ma femme le découvre un jour dans cette cave. Ce que le public découvre, c’est cette rencontre.

Vous interprétez des chansons françaises et espagnoles…
Je suis en couple avec Raquel depuis 1998. Quand nous nous sommes connus, c’était déjà une très bonne clown, qui avait naturellement une belle voix. Elle a pris des cours bien sûr, mais a un certain talent naturel. Pour le plaisir, on interprétait des chansons aussi bien françaises qu’espagnoles. Quand on a eu l’idée du spectacle, nous avions donc déjà un bon petit répertoire de chansons. Je chante un peu, mais Raquel est beaucoup plus douée que moi donc durant le spectacle, je joue des instruments. A la base, nous voulions un orchestre sur scène mais cela aurait rendu le spectacle trop cher. J’ai donc voulu être accompagné de plein d’instruments autour de moi… pour être au final « l’homme orchestre » du spectacle. Dès l’enfance, j’étais fasciné par ces musiciens aux milles claviers et pédales autour d’eux. Pour ma main gauche, j’ai des percussions, des pédales pour mon pied gauche… Tout mon corps joue.

Quelles difficultés rencontrent un clown ?
Au départ, on essaie de ne pas jouer le clown, mais plutôt d’être clown. Il y a mille façons d’être clown. Autant que d’individus. Le clown, c’est comme une distorsion de soi-même, un retour en enfance. Mais pas forcément pour tous les clowns. Il y en a qui vont parler, d’autres être silencieux, d’autres qui vont faire les idiots, des clowns qui chahutent avec le public et d’autres non. On peut être sûr qu’un autre clown fait le contraire de ce que l’on fait en tant que clown. Comme dans n’importe quel art, on ne sait pas ce que va donner le résultat final. On prépare le terrain au mieux, mais c’est toujours une tentative. On cherche toujours à perfectionner son clown, mais il n’y a pas de clown parfait. On est toujours à la merci de ne pas faire rire. Le clown ne doit pas chercher à être drôle, il doit l’être tout simplement. Dans la vraie vie, j’aime tout contrôler, alors que mon clown est un peu empoté, imprécis.

Il y a un peu d’amour dans tout ça ?
Oui, énormément. Ils sont très différents ces deux personnages. Elle, va faire rire le public, lui va être un peu plus introverti et gêné par le public. L’amour se dévoile au fur et à mesure de la pièce mais pour le voir… il faut venir !

Stellie Poirrier

 

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