Nous c’est pas toi, le rire au service des enfants adoptés.

13 juin – Théâtre du Rocher – La Garde

 

La compagnie « Nous c’est pas toi » est une nouvelle troupe toulonnaise ambitieuse. Ils ont écrit et jouent leur première pièce « Sexe, drogue et adoption ». Le 13 juin, ils la joueront bénévolement au profit du Lions Club Toulon Méditerranée, un partenaire Cité des Arts, au théâtre du Rocher à La Garde. Les bénéfices seront reversés à l’association gardéenne « Enfance et familles d’adoption du Var ». J’y serai, et vous ?

 

 

Du sexe, de la drogue, des adoptions, mais c’est quoi ce bordel ?

 

Julie : C’est un joyeux bordel : l’adoption permettrait de toucher un héritage, celle qui veut adopter est une quadra célibataire, Rita, endurcie, qui n’aime pas les enfants. Elle va soudoyer la personne en charge de l’adoption. Elle a élaboré son petit plan, et fait semblant d’être amoureuse de lui. Mais, son entreprise de pharmacie commercialise une pilule sérum de vérité. Sa copine la nunuche, Pénélope, va prendre la pilule par inadvertance et ça va faire capoter tous ses plans.

 

Vous jouez bénévolement au profit d’une œuvre caritative, le Lions Club, qui reversera toutes les recettes au profit d’une association d’aide aux enfants adoptés, pourquoi cet engagement ?

Sally : Il faut faire partie de la vie de la région. Nous sommes une association, nous sommes donc aussi là pour participer à la vie des associations toulonnaises. C’est également un bon moyen de se faire connaitre, il faut donner pour recevoir..

 

Vous êtes amateurs, pourquoi écrire et jouer vos propres pièces ?

Sally :Je suis passionnée de théâtre. Je trouve que dans notre région, il y a peu de spectacles comiques. Pour écrire son spectacle, il faut une bonne dose de courage et un grain de folie. J’ai écrit la pièce en un mois, puis ce fut la rencontre avec la troupe. Au fur et à mesure, le bébé a pu naitre. Du jour où on a mis les pieds sur les planches, on s’est dit : « ok c’est là qu’on veut être ». Pour l’instant nous n’avons pas envie de jouer les pièces de quelqu’un d’autre, seulement nos spectacles. Nous avons tout fait nous-mêmes : décors, costumes… avec nos propres deniers.

 

Que vous apporte cette pratique du théâtre dans votre vie quotidienne ?

 

Sally : Ça rend heureux. C’est une montée d’adrénaline, une mise en danger. C’est là où on s’éclate ! En même temps, le théâtre ne trompe pas : si t’as pas travaillé, ça se voit. Et chaque représentation est différente. Nous nous sommes aperçus en jouant que le théâtre réunit toutes les générations, c’est agréable.

 

 

Qui compose la compagnie ?

 

Julie : Sally Boyer, auteur et actrice dans la pièce, dans le rôle de Rita. Julie De Palma, dans le rôle de Pénélope. Benjamin Fenouillet dans le rôle M. Fée, et enfin, dans le rôle de Gérardo, Julien Fournier, qui nous réserve une petite surprise au cours du spectacle…

 

 

Quels sont vos projets ?

 

Nous voulons nous développer, jouer ailleurs qu’à la Porte d’Italie, et nous faire remarquer par des professionnels. Nous avons un bon accueil du public, certains ont vu la pièce trois fois. Ils rient trop, n’entendent pas toutes les répliques et sont obligés de revenir ! L’idéal serait de jouer deux fois par mois. Après cela, on lancera la deuxième. Je compare cela à un enfant : on a mis neuf mois à la monter, et là on aimerait qu’il y ait la petite sœur.

 

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