Littérature et BD
Olivier Lubrano di Ciccone – La Cellule Fantôme
>> La Cellule Fantôme, disponible en librairies. Dédicace à la Librairie Falba à Toulon le 9 septembre
Le dessinateur varois vient de sortir le volume 2 de « La Cellule Fantôme », suite et fin des aventures d’Erik Cuervo, confronté à un mystérieux ennemi, dans un futur pas si lointain. Il revient pour nous sur les enjeux du récit.
A la fin du tome 1, on avait laissé Erik Cuervo dans les sous-sols de Santa Abismo, en mauvaise posture, mais là ça se corse encore plus…
Erik fait équipe avec Lasya, scientifique au sein de « La Cellule Fantôme ». Ils se retrouvent confrontés au Maître des Lieux. L’enjeu est de lui échapper alors qu’il exerce une influence considérable. Finalement, ils parviennent à le capturer, ce qui entraîne une évolution dans le récit. On y découvre les origines mystérieuses de ce personnage et les enjeux de leur mission. Nous retrouvons de nombreuses de scènes d’action et des événements captivants.
Dans cette série, tu as créé un univers de science-fiction assez pulp, quels en sont les enjeux ?
J’ai incorporé des éléments tels que les nanomachines, le transhumanisme et d’autres concepts de SF. Une grande partie de l’intrigue de ce tome se déroule dans un ascenseur orbital, créant un contraste avec le tome 1, qui avait une ambiance postapocalyptique, alors que là nous sommes davantage dans de la SF classique. De plus, il y a une évolution narrative et symbolique intéressante. Dans le premier tome, les personnages descendaient, tandis que dans le second, ils remontent. Ce va-et-vient est symboliquement proche de ce que représente l’antagoniste, qui joue un rôle central dans ce récit, tout autant sinon plus que les héros.
Quels ont été les retours des lecteurs par rapport au premier tome de la série ?
J’ai reçu de nombreux retours positifs. Du côté du dessin, on apprécie sa clarté et son style qui rappelle les comics, ce qui rend la lecture agréable. En ce qui concerne le scénario, les lecteurs ont trouvé l’ambiance mystérieuse et intrigante. La série semble particulièrement bien accueillie par les lecteurs âgés de dix-sept à trente ans. J’ai également reçu des commentaires sur les références à la pop culture, comme celles à Terminator, que j’avais insérées dans le tome 1. Dans le tome 2, j’ai plutôt souhaité développer davantage mon propre univers.
Envisages-tu de poursuivre la série ?
J’apprécie énormément cette série. Les personnages et l’univers me tiennent à cœur, et j’aimerais certainement continuer. Si une suite, qui serait une sorte de saison 2, était envisagée, cela ne se produirait pas immédiatement. J’aimerais prendre le temps de travailler sur d’autres projets. Bien sûr, cela dépendra également de l’éditeur.
Où les lecteurs pourront-ils te rencontrer ?
Je serai en séance de dédicace à la librairie Falba le 9 septembre toute la journée et participerai également à la Fête du Livre du Var à Toulon. En outre, je serai à la librairie Olbia à Hyères le 9 décembre.
Parle-nous de tes projets et aspirations pour l’avenir.
Mon projet immédiat était de prendre un peu de vacances (rires), la réalisation du tome 2 ayant été assez intense. J’ai également le désir de travailler sur un ou deux albums en tant que dessinateur seulement, afin de découvrir comment d’autres scénaristes travaillent. J’ai envie de collaborations enrichissantes. Je participerai également prochainement à un album collectif supervisé par Bruno Falba.
Fabrice Lo Piccolo
