Philippe Lacheau a-t-il des super-pouvoirs ?

CINEMA 

Super-héros malgré lui

Sortie 9 Février 2022

Après Baby Sitting ou Nicky Larson, toute l’équipe de Philippe revient pour une comédie… de super-héros ! Nous avons rencontré Elodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti et Philippe lors de l’avant-première au Pathé La Val ette, avec une salle comble pour assister aux aventures de Badman…

Réaliser un film de super-héros, c’est un rêve d’enfant ?

PL : Je l’avais déjà un peu fait avec Nicky Larson, personnage que je connaissais bien car je fais partie des années « Club Dorothée ». Quand tu enfiles le costume de super héros, t’es obligé de te la péter un peu. Bon Tarek, lui, a juste un couvercle de poubelle, il se la pète moins.

TB : Non, c’était vraiment cool. Moi quand j’étais petit, je me prenais pour Superman, je sautais sur les coussins…

PL : Il y a des pièges à éviter : on ne voulait pas rentrer dans le côté supers pouvoirs, ça n’aurait pas été crédible. Et ça nous arrange, on n’a pas le budget des Américains. Quand on voit qu’Avengers a coûté près de quatre cent millions… C’était important pour toi de faire un film réaliste au niveau des costumes, des cascades ?

PL : Il y a un film dans le film, un peu comme dans « Last action hero ». Au départ, c’est un acteur qui joue un rôle de super-héros. C’était important que le vrai film de super-héros soit assez crédible. Je suis fier des scènes d’action. Je voulais qu’il y ait un fort contraste entre la vraie vie et le côté super héros. Il y a beaucoup de références masquées…

PL : Si on est fan de films de super-hé- ros, on peut retrouver beaucoup de clins d’œil, il y en a partout dans le film. C’est parfois très pointu : par exemple, quand il se retrouve dans la famille de Laspalès, le papier peint est le même que dans « Joker ».

Qu’est-ce qui a été le plus simple et le plus compliqué à tourner ?

PL : Avec toutes les contraintes sanitaires, on n’avait plus le même nez à la fin ! Non, le tournage a été très agréable. On était heureux de mettre un peu d’action dans nos films. Quand la voiture a débarqué toute customisée, on voulait faire des tours dans Paris, mais elle n’est pas homologuée !

Une anecdote de tournage ?

JA : Quand je vais aux toilettes dans le pot de fleurs, sur une place publique. C’était sympa à tourner. Les gens passaient, et se demandaient ce que je faisais, et me filmaient !

Quel super pouvoir aimeriez-vous avoir ?

EF : Voler. On a fait du parachute, j’ai adoré.

PL : La téléportation, ça t’évite les douanes. Pour Julien, boire sans être saoul.

JA : Non, car le seul intérêt c’est l’ivresse ! Moi, respirer sous l’eau ou voler aussi.

TB : Voler.

Vous êtes depuis plusieurs films la même bande de comédiens, ça rend les tournages plus faciles ?

PL : Oui et non. On va plus vite dans la direction car on se connait par cœur. Par contre quand ils tournent, ils sont trop
dissipés. À un moment j’ai mon marteau, je dois crier mon texte, et ils doivent tous me suivre. En fait, quand j’ai crié « en avant », ils étaient tous morts de rire, tellement ils me trouvaient ridicule ! Tous seuls, ils sont sérieux, ensemble, c’est le bordel. Toi, tu sais le nombre de plans que tu dois faire par jour et eux, ils pleurent de rire et on doit tout le temps refaire le maquillage.

JA : C’est le réalisateur qui ne tient pas correctement son équipe !

L’avant-première était complète, c’est habituel ?

PL : C’était très sympa. Il y avait beaucoup d’enfants, c’est très touchant. On a un humour très visuel, et on a leur âge mental. Beaucoup de gens sont venus déguisés en super-héros aussi. On a un public qui nous est attaché. On adore faire des tournées, c’est une récompense de pouvoir échanger avec eux, ils sont tellement sympas avec nous.

Fabrice Lo Piccolo

Février 2022