So Floyd – Un hommage fidèle et un show de grande envergure.

>> Le 12 janvier au Zénith de Toulon

Les varois de So Floyd ont imaginé un show de très grande envergure pour rendre hommage à leurs idoles les Pink Floyd. Nous avons interrogé Fabrice Di Maggio, pianiste, directeur musical et co-producteur et Karine Arenas, choriste et co-productrice.

Qu’est-ce qui fait votre amour de Pink Floyd ?
Fabrice : Pink Floyd est ancré en nous depuis notre plus tendre enfance. Ils ont introduit d’énormes courants musicaux, notamment électroniques avec leurs synthétiseurs, et ont créé des morceaux pour de nombreux types différents d’auditeurs.
Karine : Mon père était un grand fan des Floyd, et c’est lui qui m’a transmis cette passion. Chaque dimanche matin, c’étaient les Floyd au réveil ! Chacun d’entre nous, a une histoire personnelle avec les Floyd. Alain Perez notre guitariste a aimé la guitare grâce à David Gilmour. C’est comme un alignement de planètes, et pendant la période de la pandémie, nous avons eu l’opportunité de créer So Floyd, avec la précieuse contribution de Robert Albergucci qui nous a offert une résidence au Zénith de Toulon.

Comment avez-vous lancé le projet So Floyd ?
Fabrice : J’avais déjà participé à un tribute il y a vingt-cinq ans avec d’autres musiciens, et quand Alain m’a proposé de recréer un show Floyd, j’ai hésité à cause de la charge de travail. Mais avec neuf mois de travail acharné sur les arrangements, l’écriture et la mise en scène, nous avons réussi à concrétiser le projet.

Quel répertoire proposez-vous sur scène ?
Karine : Pour cette tournée, nous avons opté pour un Best Of. Nous voulions des titres incontournables, ceux que tout le monde connaît et aime. Nous offrons un répertoire énergique et dynamique, représentatif de différentes périodes. Bien sûr nous jouons « Money » et « Another Brick in the Wall » !

Quel a été le défi musical, surtout avec des chansons aussi connues ?
Fabrice : Le défi est immense, surtout avec des périodes musicales aussi variées. Certains morceaux sont plus accessibles et faits pour être joués en live, comme « Young Lust » ou « Comfortably Numb ». Mais d’autres, comme ceux de la période « Division Bell », après le départ du maître à penser Waters, exigent un travail minutieux pour reproduire fidèlement la complexité sonore. Nous avons étudié et recréé leurs sources sonores, échantillonant par exemple des plaques de métal pour « Learning to fly », nous avons travaillé sur les instruments, les pédales, les micros, et les guitares pour obtenir un rendu optimal.
Karine : Les voix sont également cruciales. Nous avons deux chanteurs complémentaires, Jean-Philippe Hann, également guitariste et Gabriel Locane, dont les timbres se rapprochent énormément des originaux, ainsi que trois choristes féminines. Gabriel apporte aussi une incarnation aux morceaux, comme lorsqu’il incarne Pink dans « The Wall », sans jamais tomber dans la caricature.

Parlez-nous du show So Floyd.
Karine : Nous avons mis les moyens nécessaires pour réaliser notre ambition de jouer dans des Zénith. Avec une scénographie imposante, des caméras qui filment en temps réel pour que le public ressente les émotions des musiciens, nous sommes partis sur la route avec un show gigantesque, dans trois semi-remorques, avec vingt-deux techniciens. Un énorme dispositif lumineux et vidéo met en valeur les différentes périodes des Floyd, créant une expérience visuelle et sonore unique.

Fabrice Lo Piccolo

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