Stéphane Bool, The Cryptones, trente ans au service du rock !

9 juin – Espace Malraux

 

Bool a déjà eu plusieurs vies. DJ et producteur électro, programmateur du Bar à Thym au Mourillon, et de La Vague à Six-Fours, et aujourd’hui patron du Twiggy Café, l’un des bars phares de la place de l’Equerre où ça mixe vinyle ! Mais son amour qui perdure est bien celui du chant, à la tête de son groupe The Cryptones qui fêteront leurs trente ans à l’Espace Malraux.

 

The Cryptones a trente ans ! Tu gardes toujours intact cet amour du rock garage ?

 

Oui, on reste fidèle à cet esprit années 60. Moi, en solo, j’ai fait beaucoup d’albums de musique électronique. On repart pour enregistrer un 45 tours, on pense aller à New-York.
Il y a trois-quatre ans on a été très actif, et là on attend cette date anniversaire pour repartir sur plusieurs dates de concert.

 

Peut-on avoir un avant-goût du show anniversaire qui aura lieu à l’Espace Malraux ?

 

Il y aura plein de surprises : les cinq premiers morceaux seront avec Marie-Julie qui jouait avec nous au départ, à l’orgue Hammond.
Nous jouerons des morceaux de nos trente ans de répertoire : du départ jusqu’à aujourd’hui, avec chaque époque, et cinq nouveaux morceaux en exclu. Sur un morceau, les toulonnais The Spitters nous rejoindront.

 

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer dans cet univers ?

Mon père chantait dans un groupe de rock dans les années 60. Au début des années 80, un pote m’a proposé de chanter. Je pensais ne pas savoir, et faisais simplement le con en imitant Elvis. Il m’a dit : « Si tu sais faire ça, tu sais faire du Punk. »
J’étais inspiré par The Rolling Stones, The Doors, The Animals, The Kinks, et en moins connus, The Small Faces ou The Remains.

 

 

Comment trouves-tu la scène rock locale et nationale ?

 

Les groupes toulonnais d’aujourd’hui, notamment ceux du label Toolong-Records savent faire des trucs qu’on ne connaissait pas. Ils parlent mieux anglais, ils savent communiquer. De nombreux groupes se mettent au niveau des américains.
La scène qui émerge a beaucoup de talent, ce qui n’a pas été le cas pendant une vingtaine d’années. Parmi eux, nos invités The Spitters, avec des influences punks façon Sex Pistols.

 

 

Ton bar est aujourd’hui en plein cœur du renouveau culturel toulonnais, comment vois-tu toutes ces initiatives ?

 

J’y crois beaucoup. Tout le monde n’arrivera pas à tenir, je pense qu’il y en a encore pour deux ans, avant que ça prenne son plein essor. J’ai vu et organisé beaucoup de choses à Toulon, à chaque fois j’y croyais, mais à chaque fois ça retombait.
Là, on sent que quelque chose se passe. Toulon a beaucoup d’atouts. Certains observateurs m’ont dit que ça devenait le petit Berlin, rien ne pourrait me faire plus plaisir.

 

 

Facebook du groupe The Cryptones