THE SPITTERS – Font leur rentrée.

MUSIQUE
Festival du Moulin // Dimanche 12 septembre
Festival Rade Side // Vendredi 8 octobre

The Spitters viennent vous délivrer leur Punk Garage pour faire relâcher la pression : un nouvel album annoncé, deux dates prévues, un retour prometteur après cette pause imposée.

Ça fait maintenant onze ans que vous jouez ensemble, racontez-moi vos débuts.
Max et moi (Dorian), on a commencé ensemble, on avait un groupe de métal. Attirés par le punk garage, on s’est dit qu’il serait intéressant de monter un autre groupe : « The Spitters ». Le groupe s’est stabilisé avec l’arrivée d’Alex, et on a commencé à diffuser notre musique pour monter des tournées. Nous voulions sortir de la région, on a beaucoup de temps travaillé. Ça nous a permis de faire de très belles dates en Allemagne notamment, mais aussi dans notre région comme le Pointu Festival. Jouer devant autant de monde, c’était génial ! Mais qu’importe l’endroit, on adore faire des concerts.

Vous jouerez bientôt au Festival du Moulin et à Rade Side…
C’est la reprise pour nous, alors on a vraiment hâte ! Le but de « The Spitters » est avant tout de faire des tournées, de donner toute notre énergie en 45 minutes de set. Quand le public nous la renvoie, c’est que du bonheur. Faire la fête ensemble, voir le public s’embrasser, relâcher la pression du quotidien… C’est pour ces raisons que l’on écrit, compose… Ce sera l’occasion de vous faire découvrir en exclusivité quelques morceaux de notre nouvel album !

Vous avez annoncé l’enregistrement d’un quatrième album, comment sa création s’est-elle passée ?
Avant le premier confinement, nous venions tout juste de finir les prises de l’album puis, quelques chamboulements plus tard, nous avons décidé de tout réenregistrer. En novembre, on ira enregistrer chez Lo-Spider, ingénieur du son très réputé dans la scène Garage Punk. On va travailler sur bande analogique, le son y sera donc très pur. Pour ce qui est de la création, chaque membre du groupe travaille de son côté, on rassemble ensuite toutes nos idées, puis on prend du recul afin de travailler sur ce qui peut sonner encore mieux. Pour les compos, un des membres du groupe s’en charge puis Max met la ligne de guitare. C’est plutôt fluide. On accorde une importance particulière à ce que ça soit accrocheur.

En parlant de cet album, quelle est sa particularité ?
On a cherché à faire de belles mélodies punk, au tempo élevé. On y a intégré plus de choeurs, plus de mélodies à la guitare et une meilleure qualité de voix. À l’enregistrement, l’idée est de montrer l’énergie scénique du groupe afin que notre public puisse nous écouter aussi bien dans son salon que sur scène ! Tout ce qu’on joue sur l’album doit pouvoir être reproduit en live. On aime aussi le contraste de nos morceaux : on fait de la musique énergique, qui donne envie de danser, mais si on écoute les paroles, ça relève plus de la torture psychologique (rires) : histoires de coeur, de loose… On écrit aussi des histoires un peu bizarres ou amusantes comme « We love sharks ». Dans ce morceau, on change de style, on change de tempo, c’est une balade avec une histoire qui n’a pas vraiment de sens : un requin hors-la-loi, au Far-West, qui vole des jambes. On vous laisse découvrir la suite au Festival du Moulin et à Rade Side !

Septembre 2021