Spectacles vivants
Diane Castellani – Une saison tournée vers le théâtre et les talents locaux.
Saison culturelle 25/26 du Beausset.
Directrice de la communication et de la culture du Beausset, Diane Castellani dresse le bilan de la saison culturelle 2024/2025 et présente la programmation 2025/2026. Une saison marquée par un fil rouge – le destin – et par la volonté de soutenir les compagnies locales.
Quel bilan dresses-tu de la saison culturelle 2024/2025 ?
C’était une jolie saison, avec environ 70 % de taux de remplissage et de très bons retours du public. Les spectacles ont bien fonctionné jusqu’au dernier moment.
Comment avez-vous élaboré la nouvelle saison ?
Nous avons une nouvelle programmatrice, Céline, arrivée il y a un an. En tant que directrice, je l’ai formée et les élus et moi-même avons été enthousiasmés par ses propositions. Elle a imprimé sa patte et a choisi de tourner davantage la programmation vers le théâtre. Cette année, nous avons un fil rouge, le destin, qui inspire l’ensemble de la saison et même la couverture du programme. Nous conservons nos rendez-vous phares comme le festival de cinéma et le festival de pratiques amateurs. Ainsi que le dispositif Micro-Folies : d’ailleurs nous proposerons via Micro-folies deux retransmissions : « Le Parc » de Preljocaj et « La Traviata » par l’Opéra National de Paris.
Quels seront les temps forts de la saison 2025/2026 ?
La compagnie varoise Artscenicum débutera la saison avec « Le prix d’un Goncourt » le 17 octobre, un spectacle très fort. Le metteur en scène Philippe Chuye sera d’ailleurs reçu à l’Élysée ce même jour. Nous aurons aussi « Cassandra », un seul-en-scène féminin très touchant de la Lotus Compagnie, le 14 novembre. En décembre, dans le cadre de la saison et des festivités de Noël, nous programmons « Desnomino », des fables autour des animaux à partir de trois ans. « Hasard et Contretemps » débutera l’année 2026 le 30 janvier. Le 13 février, « Duel Républicain », porté par le Théâtre de la Méditerranée, le récit d’une vie cachée à Toulon, quand la petite histoire rencontre la grande. Également une très belle proposition jeune public avec « L’Homme éléphant » le 20 mars, autour de l’histoire d’ »Elephant Man » mais adaptée aux enfants. Nous accueillons également la Ridz Compagnie de la varoise Simone Rizzo avec « Volero », le 10 avril, une magnifique proposition de danse et j’en suis fière car ce n’est jamais facile d’accueillir de la danse dans notre salle. Enfin, nous clôturerons la saison avec Les Voix de Gaïa, chants polyphoniques dépaysants et invitation au voyage, le15 mai. Et la Micro-Folie a tourné tout l’été, les Beaussetans sont au rendez-vous. Elle trouve sa place dans notre programmation et l’enrichit par exemple avec des conférences.
Qu’en est-il du festival de cinéma ?
Nous le reconduisons début mars 2026. Il est encore en construction mais il y aura deux jours pour les scolaires (jeudi et vendredi) puis, du vendredi soir au dimanche, un temps grand public avec des tarifs préférentiels.
La saison reste aussi un tremplin pour les compagnies locales ?
C’est essentiel pour la municipalité. L’année dernière, nous avons accueilli trois résidences ; cette année, une seule, mais nous avons choisi de promouvoir principalement les talents artistiques locaux. Il y a ici de nombreuses propositions et il est très important d’accompagner les acteurs culturels dans leur développement. De la même manière, nous avons décidé de reconduire le Festival de pratiques amateurs.
Fabrice Lo Piccolo.
Musique
