Wilfrid Jaubert, La générosité à travers l’art

06.07 – La Seyne-sur-Mer
Les Conviviales de l’art

 

Wilfrid Jaubert et Hélène Charles, créateurs de la Compagnie Art Macadam, nous proposent un parcours dans la ville tout en art ! Danse, théâtre, conte, arts plastiques, il y en a pour tous les goûts ! Passant par des maisons, des appartements, des espaces publics, le partage est le maître mot de ces « Conviviales de l’Art ».

 

Avec les « Conviviales de l’art » vous souhaitez rassembler artistes et citoyens ?
Oui ! C’est une rencontre conviviale entre des artistes, des habitants et des passants. Nous sommes invités à rentrer chez les gens et nous investissons les espaces publics. Cela permet de découvrir des artistes, un quartier et des lieux intimes vu que nous nous représentons chez les gens. On y trouve de la danse, du théâtre, du conte, des arts plastiques et de la performance. Chaque formule dure a peu près quinze minutes et forme une espèce de parcours. Nous finissons par un repas à l’école des Beaux Arts pour un réel échange. Il y a une inscription au préalable sur Hello Asso.

C’est aussi un moyen de faire vivre le paysage urbain et d’aller à la rencontre des gens…
Nous intervenons beaucoup dans les espaces publics et chez les habitants. On souhaite vraiment investir tout type de lieux pour performer. Chaque fois que l’on crée quelque chose, dès que l’on change d’endroit, la représentation est différente. C’est un spectacle vivant. C’est l’esprit de notre compagnie. Cela fait dix huit ans que nous organisons les Conviviales de l’Art. Cette année nous avons invité une compagnie brésilienne avec qui nous travaillons depuis 2004, dirigée par Fafà Daltro, danseuse chorégraphe et professeur au Brésil et Dou Oliveira, un danseur et chorégraphe paraplégique et également professeur au Brésil. Il est devenu professeur avec sa particularité, c’est sa danse et sa problématique. Il y aura aussi avec nous seize autres artistes indépendants qui viendront expérimenter ou montrer leur travail.

Pouvez-vous me parler un peu de votre parcours…
J’ai commencé à danser jeune jusqu’à mes 18 ans où j’ai du arrêter pour des raisons de santé et je suis parti sur autre chose. Mon amie Hélène Charles, également danseuse et avec qui j’ai créé la compagnie, me demandait très souvent de me remettre à la danse. Je me suis longtemps posé la question et finalement je l’ai fait. Je pensais y aller simplement pour danser, je n’ai réussi ! J’ai tout donné, j’ai fait des formations, et j’ai créé une compagnie ! Cette nécessité de reprendre la danse a été un moment de vérité. J’ai compris ce qui me plaisait vraiment, je veux le partager. Avec Hélène, nous partageons cette optique du partage.

Votre Compagnie Art Macadam se produit souvent à l’extérieur, vous aimez partager avec tout type de public ?
Complètement. Cependant, il y a une pièce que l’on produit en appartement qui s’appelle « Ose c’est la vie », que nous n’allons peut être pas conseiller aux tout petits. Car pendant cinquante minutes nous sommes enfermés dans l’appartement. Le 29 juin, nous étions dans la Rue des Arts, avec des non-professionnels qui ont voulu participer, de 17 à 77 ans et avec de jeunes migrants. Nous travaillons aussi dans le milieu scolaire et dans les hôpitaux.

Stellie Poirrier

 

Site Web d’Art Macadam