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Dominique Baviera & Jean-Louis Andréani – La Seyne, terre de résidences.
Saison du centre culturel Tisot
La nouvelle saison du Centre Culturel Tisot est lancée. Nous avons interrogé Dominique Baviera, Adjoint à la Culture et Jean-Louis Andréani, Directeur du Pôle Culture et Patrimoine sur les nouvelles orientations de cette année..
Quelles seront les nouveautés et les moments forts de cette nouvelle saison culturelle ?
J.L.A. : Fort de l’expérience réussie du Comedy Club mensuel nous avons souhaité tenté la même expérience sur le jazz et conquérir d’autres publics. Nous voulons affirmer que Tisot est une salle vouée à l’éclectisme, avec des dates musicales, théâtrales, d’humour, de danse ou d’artistes émergents. Une des dates phare sera le concert piano-voix de Louis Chedid, accompagné par Yvan Cassar, pianiste et arrangeur célébrissime, musicien hors classe et chef d’orchestre. En jazz, les deux moments forts seront PianoForte, avec la réunion sur scène de quatre victoires de la musique jazz, Baptiste Trotignon, Eric Legnini, Bojan Z et Pierre de Bethmann, et la venue d’Erik Truffaz qui proposera des adaptations de célèbres musiques de films. Cela permettra de toucher un public au-delà du jazz.
Omar Pène emblématique artiste Sénégalais, viendra fêter le cinquantième anniversaire de ses tournées en clôturant la saison par une grande fête !
D.B. : J’aime beaucoup l’éclectisme de la programmation. Lier la musique au théâtre ou au Comedy Club permet d’exprimer une culture sans frontière. Et le choix du jazz n’est pas un hasard. Il y a une forte histoire jazz à la Seyne, avec des artistes qui ont marqué une époque. Je rappelle aussi que nous avons une politique de tarifs très accessibles notamment avec une entrée à cinq euros pour les concerts découverte par exemple.
Vous avez aussi une programmation hors-les-murs…
J.L.A. : Oui, nous aurons par exemple Place Martel Esprit la nouvelle création de Kader Attou de la compagnie Accrorap. Plusieurs expériences hors les murs en Centre ville ont connu un grand succès. Cela nous permet d’aller à la rencontre d’autres publics. Leur faire franchir les portes d’une salle de spectacle ou d’une galerie d’expo est une autre façon d’aller à la rencontre des publics.
D.B. : Faire vivre ce centre-ville à travers des démarches artistiques participe au projet général de notre municipalité qui est de donner un nouvel élan au cœur de ville.
Vous soutenez également la scène régionale par différents moyens.
J.L.A. : En dehors des grandes dates d’artistes jazz, nous programmons quelques artistes jazz de la région comme Angélique Nicolas, Jean-Marie Carniel ou GaroSwing. Nous soutenons aussi la scène théâtrale régionale avec cette année les créations d’Alexandra Cismondi et de Stéphanie Slimani. Nous ouvrons les portes aux artistes en résidence pour leur permettre de travailler leur création, avec des moyens techniques de plus en plus importants, dont deux outils supplémentaires : un système vidéo multi caméra et un studio d’enregistrement. ils ont à disposition le studio, les caméras, un équipement son et lumière, notre équipe de techniciens et l’ensemble de l’équipe d’accueil. N’oublions pas également l’espace des Chapiteaux de La Mer qui permet notamment d’accueillir les formes circassiennes. Nous nous sommes dotés de l’outil qu’il faut pour ouvrir la porte à tout format de création sur le territoire. Précisons que le studio sera ouvert autant aux professionnels qu’aux artistes émergents du territoire qui ont un projet à proposer.
D.B.: La ville de La Seyne, entre les arts plastiques, la musique, le théâtre, la danse ou bien encore le cirque et les résidences d’écrivains proposées par le PÔLE à la bibliothèque Gatti, est vraiment une terre de résidences.
Fabrice Lo Piccolo
