ELISA DO BRASIL – une reine de la nuit aux platines !
Festival de Néoules
du 21 au 23 juillet
Dj incontournable de la scène Drum & Bass française, compositrice et productrice brésilienne, Elisa Do Brasil découvre le milieu de la techno à seize ans et en fait sa passion. Aujourd’hui, dans le cadre de son passage au Festival de Néoules, elle nous livre son ressenti face à cette musique qui n’a jamais cessé de la faire vibrer.
Tu as toujours été attirée par la Drum&Bass depuis tes débuts. Pourquoi ce choix ?
C’est la musique que j’aime et qui me fait vibrer. Je ne fonctionne pas par phénomène de mode. Quand j’ai découvert la musique électronique, au Rex, j’ai aussi découvert la jungle et j’ai été complètement happée par ce que j’entendais. A l’époque, quand j’ai commencé, j’allais beaucoup en free parties où tout le monde jouait du hardcore, de la techno ou de l’acid. Moi je me suis toujours entêtée à vouloir jouer jungle et drum and bass, quitte à attendre de jouer très tôt le matin ou à ne pas plaire à tout le monde. C’est une passion en fait, une raison de vivre.
Pendant un temps tu as été attirée par le violon et la danse classique. Est-ce qu’aujourd’hui tu envisages de réunir ces deux disciplines autour de la drum&bass ?
Il nous arrive de mettre du violon dans les morceaux, même si ça reste des sons de synthé. Côté danse, nous avions fait un morceau avec Le Catcheur, la P*** et le Dealer (un groupe de musique électronique, NDLR). Le clip produit par Citizen JiF mettait en scène la performance de nombreux danseurs aux styles différents. A côté, je fais aussi beaucoup de yoga, je suis professeur depuis le confinement, mais je ne le fais pas forcément en musique. Pour moi ces deux disciplines sont complémentaires. Le yoga me donne mon équilibre de base et dans ma vie de DJ. Ce sont des forces opposées qui me permettent de rester debout, créative, en forme et en bonne santé.
Sur l’ensemble de ta discographie, on retrouve de nombreux featurings. Quelle est, pour toi, l’importance de ce genre de collaboration ?
Faire de la musique seule, c’est bien jusqu’à un certain point. En tant que DJ on est souvent seule sur la route, seule sur scène… Alors, pour composer, c’est plus agréable d’être à deux dans un studio. Ça développe la vibe, l’inspiration. C’est un travail accompli ensemble.
Au Festival de Néoules de cette année tu seras avec L.ATIPIK. Comment comptez-vous jouer ce dj set en duo ?
Globalement le concept c’est que c’est mon DJ Set et L.ATIPIK va insérer des scratchs par dessus. On va quand même travailler sur une intro, histoire de dire “Salut on arrive” (rires). Ce sera notre premier concert ensemble et c’est un projet qui nous tient à cœur. On se verra avant pour répéter bien sûr, pour ne pas y aller à l’improviste non plus, et qu’elle se familiarise un peu avec ce que je joue afin de voir de quelle façon elle peut s’insérer dessus. L’ATIPIK est une musicienne très fine, j’ai beaucoup d’admiration pour elle, dans son parcours et dans le travail qu’elle fait. Je suis sûre que ce sera incroyable de jouer avec elle.
Lila Ayoldi