Musique
Emmanuel Brejon – Un festival d’émotions et de lumière.
>>Sacrée Musique, du 29 novembre au 22 décembre dans les églises du Var
Pour sa quatrième édition, le festival Sacrée Musique continue de s’imposer comme un événement culturel phare dans le Var, célébrant les richesses de la musique vocale dans des églises historiques illuminées par des centaines de bougies. Depuis sa création en 2020, le festival a su fédérer un public fidèle autour d’une programmation éclectique, alliant diversité musicale et mise en valeur du patrimoine architectural local. Emmanuel, l’un des trois frères créateurs de l’événement, nous répond.
Sacrée Musique revient avec une quatrième édition varoise, quel est le bilan que vous dressez jusqu’à présent et comment voyez-vous l’évolution du festival ?
Le festival Sacrée Musique, avec cette quatrième édition, s’est effectivement ancré comme un événement incontournable dans le paysage culturel varois. Depuis sa création en 2020, il a su évoluer et créer un véritable rendez-vous avec un public fidèle, attiré par une programmation de styles de musique variés et par des concerts illuminés à la bougie dans les plus belles églises de la région. Ce succès que nous connaissons d’année en année est lié à plusieurs facteurs. Le premier étant la programmation, qui est éclectique et de qualité. Ce choix artistique attire un large public, aussi bien connaisseur que néophyte. Ensuite, il y a les lieux qui sont exceptionnels. En s’implantant dans les églises historiques du Var, le festival valorise le patrimoine architectural local. Et enfin, la notoriété grandissante du Festival. La fidélité du public et l’intérêt croissant des médias locaux témoignent de l’impact du Festival, devenu un moment attendu chaque année dans le département ! Pour continuer sur cette belle lancée, nous voyons plusieurs axes d’évolution qui pourraient enrichir davantage le Festival. À commencer par étendre l’événement à la région PACA mais aussi poursuivre le développement des activités éducatives pour initier les jeunes générations à la culture musicale, ainsi que les activités solidaires pour les publics souvent privés de culture.
Pouvez-vous nous parler des lieux choisis cette année, ainsi que de ces superbes illuminations à la bougie qui enchantent vos concerts ?
Cette année, Sacrée Musique promet une atmosphère encore plus magique et immersive avec un nombre accru de bougies, créant ainsi un beau cadre visuel qui enrichit l’expérience des concerts. L’accent mis sur les bougies ne fait qu’intensifier l’intimité de chaque représentation, permettant au public de s’immerger totalement dans la musique et les lieux patrimoniaux.
Les lieux sélectionnés cette année comptent parmi les plus belles églises du Var, chacune apportant une acoustique particulière et un cachet architectural unique qui rehaussent la profondeur de la musique sacrée.
Pouvez-vous nous détailler la programmation de cette édition ?
Pour rappel, le Festival #4 s’étend à tout le Var avec au total dix-huit concerts illuminés à la bougie, dans tous les styles de la musique sacrée : chœurs d’enfants, chant choral, musique classique, chœurs de l’Est et orthodoxes, polyphonies corses et basques et chants du monde… Il y en a pour tous les goûts !
Pour finir, quels seront cette année les événements autour du festival Masterclasse avec les conservatoires, concert au profit de l’association Cape ou pas Cap, ateliers musicaux et mini-concerts en milieu scolaire…
Comme chaque année, nous mettons en place des actions solidarités et jeunesse.
Le 28 novembre, par exemple, les enfants du Conservatoire TPM auront la chance de vivre un atelier pédagogique avec le talentueux chef d’orchestre Christopher Gibert du chœur Dulci Jubilo. Idem pour les enfants du Conservatoire du Golfe de Saint-Tropez qui seront accompagnés, le temps d’une masterclasse, de deux chanteuses du groupe Balkanes (Milena Roudeva et Martine Sarazin). Enfin, les bénéfices du concert du 18 décembre à l’église Sainte-Thérèse de Toulon seront reversés à l’association toulonnaise Cape ou pas cap qui agit pour l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap intellectuel. L’association embauche ces personnes en stage de découverte dans sa boutique éphémère de vêtements de seconde main pour enfants.
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