Julien Ripoll – Festival Equinoxe – Festifs et proches de notre public.

Concert du Guinguette Hot Club le 15 avril devant l’Espace des Arts

Mesdames et Messieurs, le Guinguette est de retour au Festival équinoxe ! Et cette fois-ci en concert à prix libre devant l’Espace des Arts. Rien de mieux pour venir bouger vos gambettes et découvrir comment notre festival conjugue la locution « Faire la fête » !

Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, qu’est-ce que Le Guinguette Hot Club ?
à l’origine Nicolas Baus et moi avons rassemblé des musiciens à la demande d’un café-concert toulonnais où nous avons joué une saison entière avec diverses petites formations qui pouvaient se rencontrer sur une plus large scène. Nous faisons des reprises de chansons dans un esprit guinguette festif. Puis, en 2016, la rencontre avec Gilles Cailleau de la Compagnie Attention Fragile nous a donné l’opportunité de nous produire régulièrement sous son chapiteau et d’installer cet esprit festif qui poursuit le Guinguette depuis… et c’est beaucoup d’amour !

Qu’allez-vous proposer cette année pour équinoxe ?
Nous avions déjà joué pour le festival en 2019 devant six-cents personnes dans la grande salle de l’Espace des Arts. Cette année, le septet Fransisters donnera un concert à prix libre à même le parvis de cette salle. On y retrouvera aussi la fanfare Freaks Brass Band, amis et collaborateurs réguliers du Guinguette Hot Club, pour un grand moment de fête. Depuis 2022, le Guinguette tourne avec un nouveau répertoire et une équipe en partie renouvelée. Les chanteurs et instrumentistes restent les mêmes mais la basse, la batterie et la section cuivres ont été changés.

Quel est votre lien avec le Festival ?
Sarah nous suivait à l’époque des soirées sous le chapiteau. Elle est tombée amoureuse de cette énergie et, après deux ans de Covid, on lui a peut-être manqué ! Le concept est génial, je suis très admiratif de l’énergie que mettent Sarah et ses compagnons dans l’organisation. La programmation est de qualité, avec des propositions originales, dont l’événement à la mine qui investit notre patrimoine régional. Nous partageons un public curieux, ouvert et festif !

Comment se passe sur scène un concert du Guinguette ?
C’est toujours autant la folie, mais avec un répertoire assez différent, moins swing, plus world music. On y retrouve de la musique caribéenne, de la rumba gitane, de la musique celtique, et toujours de la chanson française. C’est toujours très énergique, proche du public et tout en simplicité.

Quels sont vos projets ?
Nous allons créer avec le PÔLE, sur le site des Chapiteaux de la Mer, un événement festif mêlant musique et cirque, lors de rendez-vous réguliers. Nous allons également enregistrer un album de Georges Steady, un projet qui existe depuis une dizaine d’années, un duo guitare-poubelle-chant qui propose un mash-up de Brassens et de grands standards de musique jamaïcaine reggae rock-steady. Nous voulions mettre tout ça en musique avec un vrai groupe de reggae et ça va se réaliser avec une partie de No More Babylon, groupe toulonnais qui a eu son heure de gloire dans les années 2000 et est devenu le backing-band de référence en Europe des groupes de reggae jamaïcains. Nous retrouvons dans ce projet deux tiers de Mme Oleson, Sébastien Tora au chant, accompagné par Olivier Toussaint, et Lison Steger et Marion Laurent aux chœurs. Nous sommes soutenus par Tandem dans ce projet et après la première partie de Marcus Gad au Live, nous ferons celle de l’Entourloop à Couleurs Urbaines. Nous poursuivons également le projet avec Luc Benito, avec la projection de son documentaire sur Félix Mayol et un concert du Guinguette.

Fabrice Lo Piccolo

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