La Galerie Saint-Louis, un lieu atypique dédié à l?Art Singulier.

Installé sur la Place du Globe, l’Espace Créations Galerie Saint-Louis est un lieu unique dans le paysage toulonnais dédié à l’art singulier. Depuis quatorze ans, ses artistes nous offrent des toiles colorées et tendrement naïves. Nous avons rencontré son fondateur, Henry Hermellin pour nous parler de ce lieu atypique.

 

Pourriez-vous présenter la galerie ?

Avec mon ami le peintre Jean-Louis Salvadori, nous avons créé, dans un premier temps, une association en 2001. Puis, en 2003, nous avons eu un premier local rue Notre-Dame près de l’église Saint-Louis. C’est ainsi qu’est née la Galerie Saint-Louis. En 2009, nous avons déménagé mais conservé le nom. Dans ce lieu, trois petits espaces permettent d’organiser des expositions. Un premier espace où sont exposés en permanence les artistes membres de l’association. Il y en a une quinzaine et les pratiques artistiques sont diverses. On trouve des toiles, des sculptures en bois flottant ou bien à base de boîtes de conserve. La salle à l’arrière est consacrée aux expositions temporaires mensuelles. Actuellement, j’expose le travail photographique de Pascale Delplanque sur Toulon. Enfin, le troisième espace est dédié à l’Ecole toulonnaise qui s’est formé autour d’Eugène Baboulène. Nous avons à cœur de montrer au public ces peintres figuratifs des années 1950.

Quelle est la singularité de votre galerie ?

L’Art Singulier est un mouvement créé par l’artiste Jean Dubuffet dans les années 1950. En 1978, il organisa une grande exposition afin de faire reconnaître ce style. Longtemps considéré comme un art mineur, l’art singulier est considéré de nos jours comme un art à part entière et il est apprécié autant des critiques d’art que des collectionneurs. Il ne faut pas dévaloriser cet art qui est ludique et coloré. Ce sont des adultes qui peignent avec l’âme d’un enfant.

Comment avez-vous vécu la transformation du centre ancien ?

Cela fait huit ans que nous sommes implantés sur la Place du Globe et heureusement que la Maison de la Photographie était là sinon nous aurions été bien isolés! Son activité permettait d’amener du monde sur la place. J’étais content quand j’ai vu l’installation du Metaxu puis du Carré du Globe, de la Galerie de l’Ecole des Beaux-Arts. J’espérais tellement que le Centre Ancien se transforme et quand j’ai vu les travaux qui commençaient, j’étais ravi. L’installation des galeries, des boutiques ont permis de faire évoluer ce quartier de manière positive. Il y a plus de passage et on pense que ce n’est que le début. D’ici trois ou quatre ans, quand tous les travaux seront terminés vers les Halles, le Centre Ancien sera méconnaissable. Nous sommes comblés.

Quelle est votre actualité ?

Du 7 novembre au 2 décembre, nous exposons Jean-Louis Salvadori et ses amis autour de l’Art Singulier. Et ensuite, du 5 au 30 décembre, nous organisons notre Noël des artistes provençaux autour de l’art figuratif.

 

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