MRC_BCP – Live session dans la mine de Cap Garonne.

Live session dans la mine de Cap Garonne.

 

Le groupe de rock toulonnais MRC_BCP (prononcer “merci beaucoup”), dévoile le 3 octobre une live session filmée au fond de la mine de Cap Garonne. Rencontre avec le guitariste et chanteur Mathieu et le second guitariste Gautier de ce groupe qui mêle shoegaze, noise, post-rock et pop.

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?
On se connaît depuis qu’on a quatorze ans. Au départ, on était un duo, puis un trio. Après le départ de notre premier batteur, il restait le bassiste Kilian Sanchez Callejon et moi, Mathieu Mortier, à la guitare et au chant. On a intégré Liam Remanjon et Gautier Gentieu. Aujourd’hui, j’apporte des idées, Kilian arrive avec ses arrangements inspirés par les musiques actuelles et le rap, Gautier est à la guitare et aux chœurs et Liam à la batterie (il est aussi leader d’un autre projet, Lanes) : chacun amène sa contribution.

 

Comment décririez-vous votre univers musical ?
Nos textes abordent des thématiques intérieures, l’introversion et comment en sortir. Ça peut paraître sombre, mais en réalité c’est universel, proche de l’expérience humaine. Musicalement, on reste dans le rock alternatif, mais on mélange beaucoup d’influences : shoegaze, noise, musiques ambiantes, post-rock… et même un côté pop sur certains morceaux. On peut citer comme influences DIIV, WULYF, Battles… On veut faire des chansons qui racontent quelque chose, tout en gardant une part expérimentale. On jamme beaucoup, mais on cherche toujours des structures originales avec le souhait de rester accessibles. Chaque période apporte une ambiance différente : aujourd’hui c’est celle-ci, demain ce sera peut-être autre chose.

 

Votre EP “Mission Lost” est sorti après plusieurs années de composition. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Cet EP a été une phase de recherche pour trouver notre direction artistique, y compris dans le graphisme. Ce qui est disponible aujourd’hui a été enregistré avec l’ancien line-up, et nous avons de nouvelles compositions en cours. Sur scène, nous jouons « Mission Lost » mais dans un set évolutif. On a trouvé une “faille” vers ce qu’on a envie de faire aujourd’hui, et on boucle peu à peu la transition.

 

Vous sortez une live session filmée le 3 octobre. Pouvez-vous nous en parler ?
On a tourné deux morceaux, « Backseat » et « The Cave », dans la mine de Cap Garonne, avec le producteur Loïc Journo et Vandal Vision pour la vidéo. C’était une expérience intense : on a commencé à 9h du matin et on est sortis à 22h, dans le froid et la poussière. L’acoustique de la mine était excellente.
Le premier morceau, « Backseat », est brut, presque claustrophobe. « The Cave », filmé en plan-séquence chorégraphié, est plus contemplatif, avec une ouverture. L’idée, c’est ce passage de “subir” (dans « Backseat ») à “prendre la main et se bouger” (dans « The Cave »). Le 3 octobre, on diffusera cette live session sur YouTube en première, et on sera en live sur le chat avec notre public. (la vidéo sera disponible sur www.citedesarts.tv)

 

Quelles sont vos prochaines dates ?
On vient de finir une série de concerts, notamment à Marseille où on commence à avoir un public fidèle. On cherche de nouvelles dates et on prépare une tournée pour le printemps prochain. On a créé beaucoup en un an – un EP, un single, cette live session – et on veut maintenant faire vivre ces morceaux sur scène tout en composant les prochains.

 

Fabrice Lo Piccolo.

 

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