Paroles de festivaliers – Hors-série Festival Fimé 2023
Sandra & Jean-Marie
Curieux de la programmation culturelle du Var que nous avons rejoint en 2006, le FiMé nous a très vite tapé dans l’œil : identité graphique unique, proposition artistique alléchante, lieux de diffusion variés et accessibles… un concept qui permet d’attirer aussi bien les cinéphiles que les amoureux des concerts live de tous genres ! Bref le bouche-à-oreille n’a pas été difficile à activer et la force du festival est de pouvoir attirer des publics de tous les âges et de tous les horizons. Mention spéciale pour les maîtres de cérémonie : Laurence et Luc qui nous font naviguer entre le passé, le présent et le
futur. La programmation invite à se laisser porter, voire à tenter une prise de risques très mesurée. La récompense est l’assurance de vivre des moments rares !
MERCI !
Marie-Hélène & éric
– Marie, le FiMé redémarre !
– Déjà la dix-septième année du FiMé ! à l’époque d’Iconophage sur Radio Active, on a fait des émissions mémorables dès la deuxième édition.
– Tu te rappelles « Métropolis » sur la musique de Turzi au Rocher ? Un concert déchaîné !
– Et les films surréalistes à la Villa Noailles ?
– Avec les vibrations du hang… ! Pierre Henry à la Tomate, trônant derrière ses machines, sculptant une symphonie des villes.
– N’oublie pas « Les Temps Modernes » à l’Opéra sous la direction de Timothy Brock. On avait amené Mattea, non ?
– Elle avait cinq ans. Le FiMé… on peut commencer jeune. On continue avec Nunzia, neuf ans aujourd’hui !
– Et l’édition 2023 ?
– Surprise ! Mais on sait qu’on va y retrouver les savoureuses entrées en matière de Luc, l’accueil toujours aimable de Laurence et une programmation toujours surprenante.
– Vive le FiMé et bon festival à tous.
Axel
Cinéphile depuis mon adolescence j’ai toujours rêvé de découvrir les plus grands films de l’histoire du 7e art sur grand écran, comme si je pouvais traverser le temps et me retrouver dans une salle de cinéma à l’époque des plus grands du muet comme Charlie Chaplin, Max Linder, Buster Keaton, F. W. Murnau, René Clair, Fritz Lang… Seulement, il est très difficile de réunir les conditions de projections nécessaires pour revivre cette époque. C’est pour cela que depuis 2005 nous avons la chance d’avoir le Festival International des Musiques d’Écran qui nous permet de vivre une retrouvaille des plus mémorables avec le cinéma tout en proposant une expérience musicale unique. En effet, le FiMé permet principalement de découvrir les plus grands classiques mais aussi de vivre un
ciné-concert exceptionnel. Pour ma part, le FiMé est essentiel au même titre que tous les autres festivals et possède une place particulière du fait qu’il
célèbre une rencontre, celle du cinéma et de la musique.
Fabienne, ancienne chargée de mission à l’Adiam 83
En 2004, Laurence Recchia et Luc Benito étaient venus me présenter leur projet de « Festival de Musiques d’Écran ». Ils étaient souriants, convaincants et j’ai rapidement partagé leur enthousiasme. Dès la première édition, ces jeunes passionnés m’ont tout de suite épatée par la diversité, la qualité des spectacles. Bien sûr, il y avait des films en noir et blanc bien connus, mais les créations musicales en renouvelaient l’intérêt. Au fil des années, Laurence et Luc ont déniché des pépites cinématographiques, documentaire sur un mage inquiétant, courts métrages de David Lynch, de Jean Genet… La diversité musicale n’a pu que séduire un très large public : des musiques électroniques à l’orchestre symphonique, en passant par le trio jazz, le quatuor contemporain, nous découvrons chaque année de nouvelles musiques qui subliment les images. Le FiMé se glisse aussi bien dans une petite salle de la Villa Noailles que dans le bel espace de l’Opéra. Côté fréquentation, le festival séduit de nombreux spectateurs et « il est prudent de réserver » dès la sortie du programme ! Le FiMé fête ses dix-sept ans.
Bravo et merci à cette belle équipe !