Skarra Mucci – Le reggae dans le sang.

>> Figure jamaïcaine incontournable des scènes reggae / dancehall internationales, muni d’un flow inépuisable et de crossovers imbattables, il transcende les riddims et les époques ! Pour cette nouvelle tournée, l’artiste s’entoure une fois de plus du meilleur backing band dance hall européen : Dub Akom. Grosse voix, grosse énergie et partage avec le public, telle est la recette d’un show Skarra Mucci.

Vous avez commencé à chanter dans les églises et sorti votre premier single à neuf ans, qu’est-ce qui vous a fait aimer le reggae et le chant ?
Bonne question. Je pense que c’est dans mon sang. Le reggae est partout en Jamaïque. La nuit, je m’échappais de la maison de ma grand-mère pour aller écouter du reggae dans les Sound Systems ! Cette expérience, en tant qu’enfant, était incroyable. A l’église je m’exerçais en tant que chanteur et la nuit en tant que Deejay .

On vous surnomme « Le Président du Dancehall », pouvez-vous nous en dire plus sur votre flow et votre style ?
Voir tous ces Deejays m’a beaucoup inspiré. Aujourd’hui encore, ma musique est le reflet de ce que j’ai vécu à ce jeune âge, je l’exprime à travers ma musique et ma voix.

Comment décririez-vous l’expérience Skarra Mucci sur scène, qu’allez-vous jouer à Néoules avec vos musiciens, les Marseillais du groupe Dub Akom ?
Eh bien, vous savez, avec mes musiciens, nous travaillons ensemble depuis sept ans. Ils ont leur propre groupe, mais pour moi c’est ma famille, et ce sont mes musiciens.

Comment écrit-on une bonne chanson de reggae ?
Je ne considère pas que j’écris des chansons. Créer une chanson, c’est comme une bénédiction. J’entends un riddim qui me plaît et je me lance. Ensuite, quand j’enregistre, des paroles me viennent en tête, je choisis les meilleures, je les travaille… Mais je ne peux pas vous dévoiler tout mon processus, c’est mon truc magique ^^.

Vous avez sorti un album en septembre, « Perfect Timing », pouvez-vous nous parler des styles, des thèmes et des collaborations, notamment pour le single « Roots Rock Reggae » avec Yaniss Odua, ou encore avec L’Entourloop ?
C’est un album inscrit dans la réalité, qui parle de conscience, mais toujours avec ma touche personnelle, le Raggamuffin ! Vous savez, Yaniss est un frère depuis des années maintenant, donc c’est toujours un plaisir de travailler avec lui et L’Entourloop, c’est mon crew, donc sur scène ou en studio, nous aurons toujours une connexion.

2puikan ? 1982, à l’âge de neuf ans

Yssondou ?? Jamaïque

Sajoukoi ?! Un style unique !

Mékicé ?! Skarra Mucci : chant / David : batterie, Faby : basse, Titi : guitare, Stef : clavier.

Titehistoir’… Un jour, nous avons joué en Thaïlande, c’était sur une île accessible uniquement par bateau. Nous avons demandé au capitaine s’il pouvait s’approcher de la plage et il accepté. Mais en arrivant, la mer était très agitée, il ne pouvait pas s’approcher plus près. Nous avons dû transporter tout le matériel électronique sur notre tête, sans tomber… sinon il n’y aurait pas eu de concert. Un jour dans ma vie